Société féodale, droits collectifs de la communauté, tripartition fonctionnelle, orant, oratores, pugnant, pugnatores, laborant, laboratores, règles de la chevalerie, féodalisation des terres, droit coutumier
Le monde féodal est un monde communautaire qui ignore l'individu. Chacun est dans une communauté, dans un ordre. Il y a toujours une solidarité qui protège l'individu. Personne sur le plan juridique, il n'y a pas de droit subjectif, de droit individuel. Chacun va profiter des droits collectifs de sa communauté. L'organisation sociale à l'époque féodale s'est formée en raison d'une situation de fait : les guerriers qui constituent la seigneurie est le groupe dominant. Progressivement l'action de l'Eglise va venir tenter d'harmoniser cette situation de fait, elle va aussi en prendre la tête. L'Eglise prend le pouvoir sur le reste de la société. Elle va concevoir la société de manière idéal comme étant un tout indissociable qui est divisé en trois ordre, c'est la tripartition fonctionnelle.
[...] La tenure n'est pas une terre en location. Il y a toujours une distinction qui se fait entre les hommes libre et ceux qui ne le sont pas. Cette distinction tend à s'estomper, il y a une sorte d'uniformisation paysanne. a. Les roturiers libres Ce sont des vilains. Les vilains se sont qui travaillaient sur des grands domaines mais qui étaient des hommes libres. Ils sont installés dans une seigneurie, ils payent au seigneur un certain nombre de redevance, la taille, la banalité. [...]
[...] La hiérarchie des personnes dans la société féodale Le monde féodal est un monde communautaire qui ignore l'individu. Chacun est dans une communauté, dans un ordre. Il y a toujours une solidarité qui protège l'individu. Personne sur le plan juridique, il n'y a pas de droit subjectif, de droit individuel. Chacun va profiter des droits collectifs de sa communauté. L'organisation sociale à l'époque féodale s'est formée en raison d'une situation de fait : les guerriers qui constituent la seigneurie est le groupe dominant. [...]
[...] Il y règne un esprit communautaire assez fort, les marchands, les artisans se regroupent en communauté et ces communautés de métiers vont s'associer parfois pour former une commune. Dans d'autres endroit des habitants se regroupent pour se défendre car soit le pouvoir seigneurial est gênant ou insuffisant. Ils vont jurer ensemble, ils font un serment commun, on fait une commune juré ce qui est typique de la formation des liens sociaux et juridique. Ils créent comme ça une personne morale, à partir du moment où ils se sont formés, ils sont suffisamment fort pour négocier une autonomie sociale et juridique. [...]
[...] C'est dans les écrits du clergé que l'on retrouve cela. C'est un tout donc il est impossible d'en retirer un morceau. C'est un tout indissociable donc toute révolte est conçue comme une révolte contre un ordre naturel et nécessaire. On va toujours mettre en évidence la complémentarité des groupes. Chacun est interdépendant et il y a une inégalité salutaire. La situation de fait devient une situation de droit. L'Eglise explique aux laboratores qu'ils doivent supporter leur situation et ils incitent les pugnatores à la vertu. [...]
[...] Il y a un problème entre le droit canonique et le droit seigneurial. Si il se marie sans la permission du seigneur, le mariage est valide mais il doit payer une amende. Ils ont une capacité juridique limitée. Le précaire appartient au seigneur, elle va devenir aussi héréditaire. La succession mobilière. Les serfs n'ont pas de patrimoine qui leur est propre, à leur mort, tous ces biens reviennent au seigneur. Ils vont essayer de limiter le patrimoine qui revient au seigneur au plus bel objet. [...]
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