Fiche d'Histoire sur Louis Ier pour le Concours de Recrutement de Professeurs des Ecoles (CRPE).
[...] Louis Ier (778-840) Louis Ier, empereur malgré lui Louis Ier était le fils de Charlemagne et fut empereur d'Occident. La religion avait une immense importance dans sa vie, il faisait montre de beaucoup de piété et cela lui valu le surnom de Le Pieu. Louis Ier était particulièrement inquiet de l'immoralité qui régnait au sein de l'Empire depuis quelques années. Lorsqu'il accéda au trône, il voulut faire de la moralité et de la piété un souci de chaque instant. Cette omniprésence de la religion dans sa vie et dans sa politique fut sans doute une de ses grandes faiblesses. [...]
[...] Le clergé qui était obéissant sous le règne de Charlemagne, devenait plus fort et plus influent sous celui de Louis Ier. Malgré cette piété exacerbée, Louis Ier tenta de mener quelques réformes importantes au sein de l'empire, il essaya d'améliorer l'administration et de la centraliser. Il calqua l'organisation de l'empire sur celle mise en forme par son père, les missi dominici restèrent chargés de transmettre les décisions impériales et de faire appliquer les lois partout dans l'empire. Il fit également centraliser l'administration et se fixer les archives impériales. Avec Louis Ier prenait forme un embryon de système étatique. [...]
[...] Louis Ier décida donc de désigner un seul héritier : son fils aîné Lothaire. Louis Ier introduit donc le principe d'hérédité du pouvoir par primogéniture masculine et se détacha des anciennes coutumes franques. Désormais le domaine royal était chose publique et non pas un bien propre au souverain. III/ Louis Ier, un homme sous influence Les premières années du règne de Louis Ier, furent marquées par l'énergie du souverain qui parvint à maintenir l'unité de l'empire et à prendre des décisions politiques importantes. [...]
[...] Ce fut le cas, mais au tout début de son règne, l'âge venant, sa belle énergie s'émoussa, l'excès de religiosité le rendit faible et influençable et son entourage en profita largement. Louis Ier fut constamment un prince sous influence, son entourage le dominait. Louis Ier fut aussi un souverain colérique, un homme capable de se montrer obstiné et autoritaire mais toujours à mauvais escient. En vieillissant, Louis Ier se réfugia dans la religion, elle lui fit perdre toute autorité, toute majesté, il devint un homme particulièrement hésitant, submergé de doutes. A la fin de son règne il n'était plus qu'un empereur de façade. [...]
[...] Puis, la religion fit son entrée brutale dans sa politique. Il ne faut pas nier que Louis Ier était depuis longtemps un homme pieu, mais jusqu'alors, la religion n'avait jamais prit une telle ascendance sur la politique. Louis Ier, vit dans la religion le seul ciment capable de garantir l'unité de l'empire. Pour lui, tout l'empire devait être chrétien, et en tant qu'empereur il se devait de propager, d'imposer la foi chrétienne aux peuples qui n'étaient pas encore entrés dans la foi de Christ. [...]
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