Des principautés apparaissent, dû au démembrement du royaume. Le maître effectif est celui qui détient les richesses, et qui a le pouvoir militaire. Les grands exercent, depuis le IX° siècle, le pouvoir réserver normalement au roi car le pouvoir du roi a disparu au profit de ceux qui ont de l'argent.
Peu à peu les châtelains apparaissent partout et conduisent à le mise en place de cellules de base : les seigneuries (de 1000 à 1030). Chaque seigneurie a pour centre un châtelain ou un lieu saint fortifié. Le pouvoir du seigneur est un pouvoir banal (de banc) : il commande, contraint, punit.
Banalité : tradition matérielle du pouvoir économique monopolistique du seigneur (par exemple, les fours lui appartiennent, et il faut payer pour pouvoir l'utiliser).
[...] Il y a trois princes qui refusent de lui prêter serment, ils veulent être indépendants du roi de France. - 1150 : L'hommage devient global. Son royaume ne dépasse pas l'île de France. B. Les conquêtes de la suzeraineté. - Le roi s'insère dans des rapports féodaux et les renverse à son profit. - XII° siècle : Louis VI et Louis VII assoient leur autorité royal dans leur domaine et le roi finit par être reconnu comme étant le seigneur supérieur. - La royauté bénéficie de la crise économique du XII° siècle. [...]
[...] - Les adeptes de ce mouvement ne veulent vivre que dans l'esprit, ils pensent que le clergé ne sert à rien (il en va de même pour l'ordination, le sacre Ils refusent tout ce qui est charnel (viande, sexe le mariage. Ils nient l'ordre établi . La royauté réagit violemment et fait brûler tous les hérétiques. - Le clergé justifie sa situation en affirmant qu'il existe trois ordres : ceux qui prient (le clergé), ceux qui se battent (les seigneurs) et ceux qui travaillent (les vassaux, les paysans). Section 2. Les pouvoirs. I. L'Eglise. A. L'œuvre pacificatrice. a. [...]
[...] - Le fief de reprise : le seigneur prend les terres de son vassal et les lui redonne sous forme d'un fief. En échange, le vassal reçoit la protection de son seigneur. - Le fief est un bien personnel et non héréditaire (dans la pratique, cela est bien différent) L'hérédité. - Fin siècle : toutes les seigneuries, tous les fiefs bénéficient d'un régime de transmission héréditaire, en ligne directe. - Fin XII° siècle : la transmission des terres se fait également entre collatéraux. [...]
[...] - L'Eglise est alors entre les mains des laïques, elle devient privatisée. Puis, elle subit une grande décadence et, pour y échapper, les évêques et les abbés demandent la protection directe de Rome et les monastères essayent d'échapper à l'emprise des seigneurs. b. La réaction de la papauté. - Léon IX, conscient de la situation, rédige un ensemble de textes bibliques, canoniques ainsi que des décrétales (qui n'étaient pas toujours vrai). Le pape a autorité sur toute l'Eglise. Il décrète que seule la papauté peut nommer les évêques. [...]
[...] - La paix de Dieu : il s'agit de la paix voulue et organisée par l'Eglise lors du Consil de Charroux en 989. Cela est fait pour protéger les plus faibles. - 1020 : Rédaction des serments de paix. Il s'agit d'un serment collectif des habitants. On assiste alors à un essor de la paix. - 1027 : La trêve de Dieu est instaurée. Aucune guerre ne peut avoir lieu entre le jeudi et le dimanche inclus et pendant les périodes liturgiques (Pâques, Carême Les bénéficiaires de cette paix sont essentiellement les paysans, les marchands et les pèlerins. [...]
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