France mineure, grands électeurs du château, alleu seigneurial, sacre du roi, famille capétienne, Louis VI, dit Le Gros
Il y a une situation d'indifférence entre le roi et les grands princes territoriaux. Chacun s'ignore comme si ils étaient des princes étrangers. Le roi, en réalité, se présente plutôt comme étant le seigneur de la France centrale, qu'on appellera la France mineure. Cette France représente un peu le cœur de l'implantation véritable des dynasties royales.
C'est une élection avec les grands électeurs du château. Ces électeurs peuvent monnayer leurs voix car ils ne sont pas nombreux. Le roi doit promettre des choses pour être élu. Ces électeurs ont obtenu l'hérédité de leurs fonctions et l'indépendance de leurs territoires. Le roi en a bien conscience et va essayer de restaurer l'hérédité pour éviter de passer par l'élection. A partir de ce moment là, se crée un climat d'indifférence entre le roi et les électeurs (ducs…).
[...] Le roi utilise les gens modestes parce que ceux ci lui doivent tout, ils n'ont pas de libertés vis à vis du roi. Grace à ces roturiers, il va constituer l'embryon de l'administration, il confie à des roturiers, qu'on appelle prévôts, l'administration de petites seigneuries. Ce prévôt du roi va gérer le territoire, percevoir les impôts, exercer la justice. Son armée est constituée elle aussi de petits chevaliers, mais qui sont extrêmement fidèles. Cela bouleverse un peu les sociétés hiérarchiques du Moyen âge. [...]
[...] Le roi en a bien conscience et va essayer de restaurer l'hérédité pour éviter de passer par l'élection. A partir de ce moment là, se crée un climat d'indifférence entre le roi et les électeurs (ducs Ces personnages sont parfois dans une situation de concurrence car ils ont des préoccupations similaires, ils se fréquentent très peu. Au 10e siècle, on sait que les grands ducs et comtes ne viennent jamais voir le roi sauf au moment de sa prise de fonction, de son sacre. [...]
[...] La faiblesse du pouvoir royal (11e-12e siècle) Il y a une situation d'indifférence entre le roi et les grands princes territoriaux. Chacun s'ignore comme si ils étaient des princes étrangers. Le roi, en réalité, se présente plutôt comme étant le seigneur de la France centrale, qu'on appellera la France mineure. Cette France représente un peu le cœur de l'implantation véritable des dynasties royales. A. Le roi et les grands féodaux C'est une élection avec les grands électeurs du château. Ces électeurs peuvent monnayer leurs voix car ils ne sont pas nombreux. [...]
[...] Le roi va faire de l'Ile de France le noyau de la reconquête territoriale. Cette consolidation du pouvoir royale en Ile de France est le fait de Louis VI, dit Le Gros, qui règne jusqu'en 1187 ( et va prendre exemple sur le duc de Flandres et de Normandie et va mettre de l'ordre dans sa principauté. Il utilise les règles du droit féodal. Il va faire gérer ses territoires par des agents qu'il nomme directement. Pour les autres, dont il ne confisque pas les territoires, il va exiger l'exécution des services que doit un vassal à son seigneur. [...]
[...] Il a en réalité un pouvoir royal. B. Le roi, seigneur de la France mineure Cette France mineure est censée être dominée par le roi de France, mais en réalité il ne domine que l'Ile de France, c'est à dire ce domaine royal Une France mineure mal contrôlée La France mineure est l'héritage des ducs de France, c'est à dire l'héritage de la famille capétienne. Cette famille, avant de devenir roi, était la famille des ducs de France, c'est à dire des chefs territoriaux qui avaient été nommés pour défendre leur territoire. [...]
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