Pouvoir féodal, aristocratie franque, incursions scandinaves, désintégration du pouvoir carolingien, terrorisme seigneurial
Il y a 3 étapes, en premier lieu, le roi perd progressivement le contrôle de ses agents qui deviennent indépendants. Ensuite l'aristocratie franque va vouloir contrôler la royauté puis s'en désintéresse. Enfin les pouvoirs des grands vont se disloquer.
L'insécurité est liée aux incursions scandinaves qui vont accélérer la désintégration du pouvoir carolingien. Les missi dominici doivent interrompre leurs tournés à cause de l'insécurité. Le roi à l'idée de créer des commandements régionaux qu'il confie à ses comtes les plus fidèles. L'idée c'est d'avoir dans les régions dangereuses une personne puissante que le roi peut muter et destituer. Le roi dans un premier temps, conserve une autorité réelle sur ses commandants régionaux mais l'institution va se retourner contre le roi.
[...] On est à la période du terrorisme seigneurial. L'autorité comtale n'est pas assez forte, il va y avoir des préposés du comte et du vicomte. Des gens à qui l'on a confié un château vont s'émanciper et vont se rendre maître du château et du territoire environnant. Il va y avoir une hérédité châtelaine. Ils vont avoir besoin d'auxiliaire que sont les vassaux. La châtellenie est le stade ultime. On a des chefs politiques qui ont une importance très inégale, il y a des comtes, des ducs, des vicomtes, ou des châtelains qui sont indépendant les uns des autres. [...]
[...] Ces chefs de principauté sont indépendants du roi. Ces chefs locaux vont exercer souverainement toutes les prérogatives régaliennes, ils font la justice, ils seront les protecteurs de l'Eglise. Ils gardent un lien avec le roi car sont des vassaux du roi. Dans certaines régions, les chefs ne vont pas réussir à maintenir la cohésion, il va y avoir encore plus de repli Les autorités comtales et vicomtales Dans quelques régions, le pouvoir du cadre comtal arrive à se maintenir. En France centrale, le pouvoir est mis en cause par des chefs inférieurs qui ont été chargés d'administrer telle ou telle chose, ils vont se rendre indépendants. [...]
[...] Les comtes sont en révolte et le roi est mort. Les comtes se réunissent, ils vont décider d'élire Louis le Bègue à condition d'obtenir l'hérédité de leurs charges. Les rois seront élus par l'aristocratie alors qu'elle est héréditaire, il y a une inversion des rapports. En 888, les comtes vont décider d'élire un roi qui n'est pas de la lignée des carolingiens, Eudes, fils de Robert le fort mais il ne crée pas une dynastie tout de suite. Il y a un chassé croisé entre les deux dynasties. [...]
[...] Les étapes de cette dislocation du pouvoir féodal Il y a 3 étapes, en premier lieu, le roi perd progressivement le contrôle de ses agents qui deviennent indépendants. Ensuite l'aristocratie franque va vouloir contrôler la royauté puis s'en désintéresse. Enfin les pouvoirs des grands vont se disloquer. A. La montée en puissance des grands du royaume L'insécurité est liée aux incursions scandinaves qui vont accélérer la désintégration du pouvoir carolingien. Les missi dominici doivent interrompre leurs tournés à cause de l'insécurité. [...]
[...] Il faut plaire à l'aristocratie pour être élu. L'avantage, c'est qu'en rétablissant l'élection, il n'y a plus de partage. Dans la partie ouest, il n'y aura plus de partage du territoire royal. Malgré tout si le royaume reste uni, le territoire va se dissocier. B. La dissociation territoriale À la fin du 9ème siècle, il va se former des principaux qui vont former des entités de plus en plus étroites. Les autorités locales vont prendre le relai pour s'occuper des populations La formation des grandes principautés Les grands commandements qui avaient été créé par Charles le Chauve sont à l'origine de ces principautés. [...]
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