Trêve de Dieu, paix de Dieu, sanctions canoniques, la Dîme, nicolaïsme, réforme grégorienne, Grégoire VII, Silone de la Trand, Sacerdotalisme
L'Eglise cherche à moraliser les mœurs et à discipliner les seigneurs. Cette logique est une manière pour elle d'imposer ses valeurs et de contrôler la société. Dès le 10ème siècle on a tracé des mouvements de paix faits par l'Eglise. Les moyens utilisés par l'Eglise sont des moyens oraux mais il y a des techniques institutionnelles. Les institutions ecclésiastiques organisent des conciles, ce sont des réunions de dignitaires de l'Eglise et ils prennent des décisions qui sont écrites. Il faut un moyen de coercition, elle le fait grâce à sa force morale, celui qui n'obéit pas risque d'être excommunié. Elle va être un peu plus modeste et vont créer des institutions : la trêve de Dieu et la paix de Dieu.
[...] Le deuxième élément de cette théorie est d'affirmer que le pape n'est pas que l'évêque de Rome mais qu'il est à la tête de l'Eglise, il est à la tête de l'ensemble de la chrétienté, ses lois sont valables pour tous les chrétiens, il a une compétence législative universelle. Il y a une volonté du pape de contrôler l'ensemble de la chrétienté car le pouvoir laïque est faible. Le pape va reprendre une théorie, il va reprendre entre autoritas et la potestas, entre l'autorité et le pouvoir. Les rois et l'empereur auraient la potestas et le pape l'autoritas. On a un phénomène de centralisation. [...]
[...] Cette théorie vient modifier la légitimité traditionnelle du 11ème siècle. Selon les théories carolingiennes, le pouvoir politique vient toujours de Dieu, ce pouvoir temporel est donné à un chef temporel et parallèlement il donne le pouvoir spirituel au pape. Cette théorie affirme que Dieu donne l'ensemble des pouvoirs spirituels et temporels au pape. Dieu a donné deux glaives, le glaive temporel et le glaive spirituel. Le pape garde le glaive spirituel et donne le glaive temporel au laïque : c'est le pape qui donne le pouvoir au roi. [...]
[...] Ils sont enfermés et ils ne peuvent sortir que lorsqu'ils ont fini de l'élire. En 1073, il vont élire un moine qui va devenir pape sous le nom de Grégoire VII, il va se lancer contre les deux principaux maux de l'Eglise : le nicolaïsme et la simonie. Il va interdire à qui que ce soit de recevoir des mains d'un laïque un évêché ou une abbaye. Plus personne ne peut exercer une fonction ecclésiastique si il reçoit un bien contrôlé par un seigneur. [...]
[...] Premier moyen de se libérer est de libérer le pape de l'emprise impériale. L'empereur tire son pouvoir essentiellement d'une féodalité qu'il tient assez bien en main et il a le soutient des évêques qui sont des seigneurs temporels aussi bien que spirituels. Pour les contrôler, l'empereur les nomme, il y a dans cet empire un contrôle de la hiérarchie de l'Eglise par l'empereur. Il va aller jusqu'à contrôler l'élection du pape. Avant la restauration de l'empire, le pape était élu par les grandes familles aristocratiques puis c'est l'empereur qui va procéder à son élection. [...]
[...] Il y a une volonté de certains clercs de stopper cette menace. Des moines bénédictins vont chercher à rénover leur ordre. Ces nouveaux monastères vont demander leur rattachement direct à la papauté pour éviter une hiérarchie locale contrôlée par les seigneurs. Cela ne peut fonctionner que si le pape arrive à ce libérer de l'empereur. B. La réforme grégorienne Cette réforme va intervenir dans la seconde moitié du 11ème siècle. Elle doit son nom au pape Grégoire VII qui va régner de 1073 à 1085, c'est un toscan. [...]
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