Charte de Roger de Béziers, devoirs du vassal, théocratie pontificale, Charte des villes, Louis VII
La charte de Roger de Béziers a été écrite en 1138 sous le règne du Roi Louis VII le Jeune. Cette charte est un exemple de la concession d'un fief, qui ici est un château, appelé Calamont.
En effet Roger de Béziers, un seigneur, cède son château à Arnauld de Cornelano, son vassal, ainsi qu'à son gendre, ses enfants et leur prospérité. Durant la rédaction de cette charte, il y eu plusieurs témoins, pour ainsi confirmer l'importance de la concession.
Durant le XIIème siècle, a lieu une période de renouveau économique, plusieurs domaines se développent comme le salariat, la population industrielle ou encore la population artisanale.
En ces points, l'Eglise transmet des missions politiques, l'assistance et l'enseignement, elle est devenue importante, et aspire à la théocratie pontificale. La société médiévale évolue donc dans de meilleures conditions. Les fiefs sont devenus transmissibles entre vifs. Il y aussi l'apparition de Charte des villes, où chacun a des devoirs et des pouvoirs fixes.
[...] Charte de Roger de Béziers mai 1138 La charte de Roger de Béziers a été écrite en 1138 sous le règne du Roi Louis VII le Jeune. Cette charte est un exemple de la concession d'un fief, qui ici est un château, appelé Calamont. En effet Roger de Béziers, un seigneur, cède son château à Arnauld de Cornelano, son vassal, ainsi qu'à son gendre, ses enfants et leur prospérité. Durant la rédaction de cette charte, il y eu plusieurs témoins, pour ainsi confirmer l'importance de la concession. [...]
[...] On peut donc comprendre, que d'autres personnes après lui peuvent envisager continuer la construction. De plus, le seigneur dans la charte, demande la fidélité de son vassal, mais aussi les engagements de celui-ci doivent être valables pour les enfants et leur prospérité. Ensuite, le seigneur s'engage à concéder ses pouvoirs, s'il meurt sans enfants, à son frère Raymond Trencavel, ou même des enfants de son frère, en tenant la même convention moi, susdit Roger de Béziers, je meurs sans enfants, vous tiendrez et aurez ledit fief de Raymond Trencavel, mon frère ou de ses enfants par la même dite convention Nous pouvons déduire que si le seigneur meurt en ayant des héritiers, ses enfants pourront donc reprendre le titre de seigneur et ainsi faire perdurer la concession du fief. [...]
[...] En effet, lors de la concession du fief, le seigneur transmet son château à son vassal, mais aussi à son gendre, à ses enfants, et à leur prospérité qu'ainsi vous, vos enfants et leur prospérité teniez et ayez en fief ce château en tout temps En écrivant cela, le seigneur a validé la transmission aux hommes de la famille de son vassal, et le confirme possesseur du fief par hérédité. En tout temps apporte la garantie de la possession du fief, mais seulement si les devoirs sont respectés. Par cette transmission, le gendre du vassal, ainsi que ses enfants se doivent eux aussi de respecter leurs devoirs, et d'être fidèle à leur seigneur. De plus, si le vassal n'a pas d'enfant, les parents ne peuvent pas hériter. [...]
[...] Par tous ces éléments, il est intéressant de se demander quels sont les intérêts de la charte de Roger de Béziers, ainsi que les impacts de la concession du fief ? De cette analyse ressort le fief comme caractéristique de devoirs et de sanctions communes pour le concesseur et le receveur, ainsi qu'une transmission commune. L'investiture, des devoirs et des sanctions communes pour le concesseur et le receveur. La concession du fief entraîne des devoirs pour le vassal et le seigneur, mais aussi des sanctions si ces derniers ne sont pas respectés. [...]
[...] Le vassal est tenu de respecter ses devoirs, mais le seigneur est tenu par le même principe, ainsi que des sanctions. Devoirs et sanctions du seigneur Le seigneur octroie toute sa volonté lors de la concession. De plus, le seigneur se porte garant de défendre son vassal, sans tromperie, si celui- ci se trouve dans le danger, et que le château, ici évoqué, soit lui aussi en danger et si quelque homme ou femme venait s'en emparer à votre détriment, je serai, moi, votre garant légal, correctement et sans tromperie Le seigneur s'engage donc ici à protéger le fief cédé. [...]
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