Il s'agit d'une nouvelle dynastie, régnant de 751 à 987. Cette dynastie tire son nom de Charlemagne.
Pépin le Bref (fils de Ch. Martel) est très riche et a le soutien des grandes familles. Il exerce la fonction royale.
Au milieu du VIII° siècle : Prépare un coup d'Etat pour mettre fin à la dynastie des mérovingiens. Mais cela s'avère difficile car la Gaule considère qu'ils ont des origines magiques. Il décide donc de préparer une campagne d'opinion : étymologiquement, le mot roi signifie gouverner, diriger, c'est à dire ce qu'il fait et non ce que font les mérovingiens. De plus, il fait fabriquer une fausse généalogie. Puis il demande au pape sont avis ; ce dernier répond qu'il faut appeler roi celui qui a le pouvoir.
[...] S'il n'a pas d'enfant légitime, il revient à l'empereur. Cela va instituer le droit d'aînesse. II. Le déclin des carolingiens. A. La liquidation de l'empire. - Louis le Pieux se remarie après la mort de sa premier femme, qui lui donne un fils : Charles. Louis le Pieux lui donne son royaume et disgracie l'entourage de Lothaire (qui perd le titre d'empereur). Cela va donner lieu à des guerres incessantes. Louis le Pieux va essayer d'arranger les choses en constituant un royaume pour Charles. [...]
[...] Les carolingiens sont obligés d'accepter les robertiens. - Puis le pouvoir royal diminue de plus en plus au profit des grands, et de nombreuses révoltes éclatent un peu partout. En 922, Charles le simple est dépossédé et Robert est élu à sa place. Ce dernier meurt en 923, mais Charles n'est pas élu (il s'est allié aux vikings, ce qui a été considéré comme une trahison). Le nouveau roi est Raoul de Bourgogne. Hugues, le fils de Robert n'est pas élu ; Raoul est un carolingien. [...]
[...] L'ancien roi est tondu et envoyé dans un monastère. - Pour éviter toute contestation, il se fait sacrer (il s'agit d'une cérémonie et non d'un sacre), ce qui permet d'établir une continuité entre le roi d'Israël et le roi franc : il est considéré comme le successeur des rois de l'Ancien Testament. Il est soutenu par la papauté et en contrepartie, il soutient la papauté. - Il partage son royaume entre ses deux fils : Charlemagne et Carloman. Mais ce dernier va mourir, son frère va alors annexer ses territoires et va unifier tout le royaume franc. [...]
[...] La chute des carolingiens. - La couronne impériale circule de royaume en royaume. - A la mort de Charles le Gros, son fils n'est pas élu : on lui préfère un non carolingien du nom d'Eudes (888). Il l'emporte par sa beauté, sa sagesse, sa prestance, sa force physique. Il appartient à la famille des robertiens, et est le fils de Robert le Fort. - Les robertiens sont une famille proche des carolingiens, mais d'origine germanique. - Eudes est un roi élu, choisit et sacré. [...]
[...] Le pouvoir royal : Principe et réalité. I. La théorisation du pouvoir. - Saint Augustin pratique l'Augustinisme politique (sous les carolingiens). L'Augustinisme est centré sur les rapports entre les pouvoirs politiques et spirituels. - Le pape Gelose : il y a deux pouvoirs principaux : l'auctoritas sacré des pontis et la potestas royale (pouvoir suprême et pouvoir subordonné). Le pouvoir royal est soumis au pouvoir de l'Eglise. Le pouvoir politique vient de Dieu : il donne le pouvoir pour que le pouvoir terrestre soit au service du pouvoir des cieux. [...]
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