Villages et terroirs andalous, quelques aspects du peuplement médiéval et de l'exploitation agraire dans al-Andalus, André Bazzana, colloque, sociétés rurales, archéologie
"Villages et terroirs andalous : quelques aspects du peuplement médiéval et de l'exploitation agraire dans al-Andalus" est la retranscription écrite d'un colloque qui s'est tenu en 1998 en Belgique sous la direction d'André Bazzana. Un colloque peut se définir comme étant une réunion visant à l'étude d'une question scientifique ou à la discussion de problèmes, ici d'ordre historique. Les conclusions de ce type de congrès sont mises par écrit et paraphées par l'organisateur du colloque.
André Bazzana est un archéologue de la fin du XXe siècle et début du XXIe. Il est directeur de recherche au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) à Lyon. Il est l'auteur d'ouvrages portant sur l'habitat médiéval dans le territoire d'al-Andalous, à l'instar de "Maisons d'al-Andalus, habitat médiéval et structures du peuplement dans l'Espagne orientale" paru en 1992 ou encore "Les Châteaux ruraux d'al-Andalus" en collaboration avec Pierre Guichard et Patrice Cressier paru en 1998.
[...] Les territoires urbains andalous se subdivisent entre la madîna (ville à proprement parler) et la mamlaka. La puissance de la ville est mise en exergue par le fait qu'elle possède une influence sur les domaines agricoles (muniya) qui la borde, ainsi que sur des exploitations de terre sur lesquels la ville a investi et s'exerce un contrôle direct avec le rahal. Pour ce qui est des territoires ruraux, ils se subdivisent en deux éléments : le village et le château. [...]
[...] Il est certain que tout le monde n'est jamais à l'abri d'une faute d'orthographe, d'une répétition ou d'une faute de frappe, voire plusieurs. Mais ici nous avons relevé trois coquilles uniquement sur la première page de l'article Cependant, on dispose cependant les indices d'une une économie et on a beaucoup de mal à restituer de que pouvaient être les territoires et les terroirs Cela n'enlève rien au fond du raisonnement, mais, néanmoins peut parfois gêner la lecture du texte. PICARD Christophe, Le monde musulman du XIe au XVe siècle, Armand Colin, coll. [...]
[...] On constate alors que la communauté villageoise s'organise autour de groupes familiaux d'origine tribale ou clanique. Les liens familiaux ont un effet sur la structure des villages puisque les individus ayant des affinités familiales se regroupent en quartier à l'intérieur des villages. Le regroupement humain est prouvé par le fait que les fouilles aient trouvé les mêmes outils plusieurs fois. Aux XIIe et XIIIe siècles, ces structures familiales subissent les contrecoups des exactions princières et des pressions des sociétés urbaines sur les domaines. [...]
[...] Hormis cette question de l'hydraulique, l'article s'ouvre sur d'autres questions cruciales dans la vie paysanne d'al-Andalus à l'époque médiévale qu'il convient de ne pas oublier, à l'instar des problèmes des terres de culture sèche, la question de l'élevage sur laquelle les sources ne permettent pas d'avoir de grandes pistes d'analyses, etc. III. Critique Tout d'abord, commençons par évoquer la question des systèmes d'exploitation dans al-Andalus. L'article accorde beaucoup d'importance à l'hydraulique dans la paysannerie. On constate en effet à l'époque médiévale une grande diffusion des techniques d'irrigation et une extension des cultures irriguées. Néanmoins, en guise d'apport, il convient de préciser que l'agriculture musulmane demeure très largement liée à des techniques et des cultures traditionnelles, à commencer par la céréaliculture (blé, orge)[1]. [...]
[...] Histoire et archéologie des husûn du sud-est de l'Espagne en 1988. Ils expliquaient déjà que les husûn étaient occupés souvent par des communautés rurales organisées et capables d'assurer elles-mêmes, de manière collective, la mise en valeur des terroirs, l'irrigation et leur défense Bazzana reconnaît dès le chapeau introductif du texte que les sources archéologiques n'ont pas permis de réelles avancées sur le sujet les conclusions sérieuses manquent toujours cruellement donc le postulat reste le même. Malgré cela l'article permet de bien cerner la répartition géographique de la population d'al-Andalus et de comprendre sur quoi reposent les foyers de peuplement : la famille d'une part, comme unité de regroupement, et la ville dans un autre cadre. [...]
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