Olivier Guyotjeannin, historiographie médiévale, sigillographie, parchemin, papyrus, codex
Olivier Guyotjeannin est un historien médiéviste français né en 1959 qui fut élève de l'École nationale des Chartes et membre de l'École française de Rome. Il est professeur à l'école des Chartes où il enseigne la diplomatique, le latin médiéval et l'archivistique médiéval. Il a exercé plusieurs fonctions dans les archives. Il s'intéresse à l'histoire de France pendant la période médiévale dans laquelle il étudie l'histoire sociale, l'histoire économique, l'histoire culturelle, l'histoire religieuse et l'histoire politique.
[...] Chapitre 1 : monuments, documents, sources (p. 19) 1. Les monuments des érudits de l'âge moderne (p.20) Les premières critiques de documents faux que produisent les humanistes italiens peuvent être ponctuelles, polémiques, inachevées. Elles traduisent un sentiment nouveau, de coupure avec un passé. L'histoire érudite prend son essor entre la fin du XVIe et la fin du XVIIe siècle. Les érudits de l'âge moderne cherchent et exhument des monuments Les Monuments sont l'étymologie, qui avertissent, qui perpétuent le souvenir, qui évoquent le passé. [...]
[...] Les Miroirs du prince sont une pièce de l'instruction du laïque par le clerc. d. Droit et jurisprudence (p.172) Les textes de la norme juridique partagent la technicité de leur approche, méthode d'étude des mobiles et de la diffusion de compilations qui longtemps ne portent pas plus de date ou de localisation. Le droit canon s'appuie sur des principes de sources scripturaires et patristiques. e. Actes de la pratique (p.176) Les actes de la pratique ont longtemps été vus comme l'application de la norme. [...]
[...] L'analyse des sources passe par un besoin de liens entre diverses disciplines. Ce chapitre est complété par des documents avec explication et analyse : Les étapes de la critique diplomatique : deux actes de Charlemagne. B. Chapitre 2 : sources écrites : les conditions de production (p.39) Les sources écrites se multiplient et se diversifient tout au long du Moyen Âge. Elles sont le résultat d'une médiation multiple qui amène à mettre en forme une pensée, une parole, dans une écriture, sur un support, dans une langue et avec des mots, qui sont étrangers. [...]
[...] L'enquête se tourne vers les noms d'origine germanique. Les noms personnels sont des sources. Il y a des spécificités dans les noms. Du XIe au XIIIe siècle, la romanisation progresse et l'on y pressent la part énorme de la dénomination d'après les saints. c. La toponymie (p.59) Les mots qui s'accrochent au paysage, fleuves, montagnes, naissent, évoluent et meurent sur un temps particulier. Les formes attestées dans la documentation médiévale sont inégalement réparties. On peut espérer que la toponymie conservera la trace des bâtiments disparus. [...]
[...] Langues médiévales (p.41) Dans les zones germaniques, anglo-saxonnes, le latin est une langue étrangère On a des traductions de termes latins en une langue vernaculaire. Il y a eu une multitude de traductions. Au XIIIe siècle, l'universitaire instruit en latin sur la base de textes latins. Il y a une évolution du latin avec la difficulté et interprétation des sources. Le matériau disponible est faible. Les originaux des actes des rois mérovingiens et chartes privées offrent les meilleures garanties. Le latin médiéval est investi de fonctions. Des langues techniques nouvelles apparaissent. Des mots nouveaux apparaissent, d'autres reviennent, d'autres évoluent, ayant des sens nouveaux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture