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Le portrait de Charles V écrit par Christine de Pizan met en valeur les traits du nouveau modèle d'un souverain « sage » dont la vertu et la noblesse s'expriment autant par le goût artistique et la curiosité pour les productions de l'esprit que par la bravoure militaire et la capacité à administrer le royaume et ses sujets. La présence des artistes est une manifestation de la grandeur des princes
Les deux derniers siècles du moyen âge ont été perçus comme étant une période de trouble et de violence. 17 Millions de personnes meurent de la peste de 1348, et celle-ci revient de façon récurrente. A cela s'ajoute la guerre de 100 ans, les impôts qui pèsent lourdement sur les populations. L'Italie du Nord et du centre sont victimes des conflits entre condottieri (Milan+ Royaume aragonais de Naples VS Florence + Venise)
[...] La tâche est souvent confiée à un haut officier de la cour, le chancelier de Charles V rédige les récits des règnes de Jean le Bon et de ses fils. C'est sous Charles VII que l'on voit apparaître un historiographe officiel chargé de tenir la chronique du règne en cours. En 1437 il donne le titre d'historiographe des Francs au moine Jean Cartier. Le titulaire de la fonction change à chaque couronnement royal. Louis XI répartit la fonction entre deux charges : l'autorité des chroniques qui doit tenir un journal des évènements du règne, et l'historien du roi qui doit réécrire l'histoire des règnes pour faire de la propagande. [...]
[...] Louvois remet de l'ordre dans les comptes de la surintendance. Il dépense davantage pour Versailles que Colbert. On doit à Louvois l'ouverture du chantier de la Place des conquêtes, l'édification du Trianon de marbre. Les surintendants au XVIIIe apparaissent comme de véritables ministres des Beaux arts. Le Duc d'Antin mène une politique proche des valeurs de la haute noblesse (1709 1736), de 1736 à 1746 Orry mène une politique plus ferme il soutient la peinture d'histoire dont le public se détourne. [...]
[...] Alphonse d'Aragon se moque de cet excès, il est pour la sobriété, vêtements sombres . Milan a formé de nombreux sculpteurs, ils avaient des ateliers avec des effectifs importants ce qui permettait de répondre aux commandes. Pour la peinture et la sculpture, les Milanais font appel à des artistes extérieurs. Il y a des liens entre les Sforza et les Médicis, il y a donc entre les deux familles des échanges, Lénoard de Vinci en 1482 part à Milan à la demande de Laurent de Médicis pour travailler pour Ludovico Sforza. [...]
[...] ) Remise des clés aux princes pour montrer sa soumission. Entrée du cortège dans le palais pour conclure le programme. La conception des entrées n'a pas évolué entre le moyen âge et le XVIe, mais on fait plus souvent référence aux modèles antiques, et les décors se diversifient. Les fêtes urbaines mobilisent de nombreux artistes, humanistes . Cependant le programme est contrôlé par des autorités politiques, à Florence en 1565 lors de la célébration du mariage entre Jeanne d'Autriche et François Ier, les artistes travaillent avec un proche du duc de Côme. [...]
[...] De même Vénus et cupidon a la demande de Côme de Médicis pour François Ier. Le Pape Léon X offre en 1518 quatre tableaux à François Ier pour soutenir l'alliance entre la France et les Médicis. Les oeuvres ont une valeur importante dans les relations diplomatiques, car elles sont considérées comme de véritables trésors surtout lorsqu'elles viennent de grands artistes comme Michel Ange, Raphaël, Titien, Léonard de Vinci. Ces artistes sontt particulièrement recherchés par les princes. On recherche essentiellement des artistes italiens pour leur modernité. [...]
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