L'Alexiade est une historiographie du règne d'Alexis 1er Comnène, empereur de Byzance de 1081 à 1118. Elle a été rédigée en langue savante par Anne Comnène, sa fille. Cette dernière née en 1083, morte en 1148 tante de jouer un rôle politique et de s'imposer face à son frère Jean en 1118 après la mort d'Alexis. Gênante, elle est relégué dans un monastère et commence à écrire l'Alexiade. Il faut bien avoir en tête qu'elle n'a pas vécu les événements qui lui ont été relaté par son père et ses différents chefs miliaires. L'Alexiade comprend quinze livres. Ce texte est extrait du livre I et a été traduit du grec par B. Leib. Il concerne Robert Guiscard, fils du modeste seigneur Tancrède de Hauteville venu conquérir vers 1044 des terres en Italie pour s'établir puis fonder, par sa force et son ingéniosité un état normand. En effet en l'année 1016, une quarantaine de chevaliers normands revenant d'un pèlerinage en Terre Sainte aidèrent les habitants de Salerne à chasser une armée arabe sur le point de s'emparer de la ville. Ils revinrent quelques temps plus tard avec une armée de chevaliers et allèrent s'établir en Italie du Sud. Cependant, quelques hommes s'imposèrent en véritable chef voire souverain de la péninsule italienne et de la Sicile. C''est le cas de Robert Guiscard et de son jeune frère Roger qui rassemblant leur force, fondèrent un état normand capable de rivaliser avec l'Empire d'Occident mais aussi l'Empire Romain d'Orient. Anne Comnène, parle du duc Robert car il a été une menace pour l'Empire Byzantin. Après avoir établit son autorité dans l'Italie du Sud, il a convoité plusieurs fois les terres byzantines et affronté son père.
Le texte est divisé en trois parties et suit la chronologie de la conquête de Robert Guiscard.
De la ligne 1 à 5, Anne Comnène expose les conquêtes de Robert en Italie jusqu'à son investiture ducale. De la ligne 5 à 29, elle relate la mise en scène imaginée par le duc pour justifier son expédition vers l'Empire Byzantin. Enfin de la ligne 30 à la fin, elle expose les raisons de la prospérité du duc.
Nous pouvons nous demander comment Robert Guiscard a-t-il réussi à conquérir et s'imposer en Italie et pourquoi représentait-il une menace pour l'Empire Byzantin.
Nous essayerons de répondre à cette interrogation en deux temps. Premièrement, nous nous intéresserons à l'implantation de Robert Guiscard en Italie en étudiant les acteurs et les moyens de sa réussite. Et dans un deuxième temps, nous nous attacherons à ses aspirations impériales et la menace qu'il a représenté pour l'Empire Byzantin.
[...] Elle associe son besoin de piller et de s'accaparer les richesses de l'Italie. Dans cette extrait, elle signale cette soif de richesses ajouter les richesses aux richesses 2). Un épisode de la conquête calabraise de Robert Guiscard, lui valut son surnom de Guiscard, Viscardus, le Rusé. En effet, Robert Guiscard toujours à la recherche de quelques fortunes convoitait celle d'un riche gouverneur de Bisignano, cité situé sur la rive droite du Crati. En jouant de son intelligence, il réussit à soudoyer de l'argent à celui- ci. [...]
[...] Anne Comnène a contrairement aux deux autres historiens déjà cités, une familiarité avec Byzance car on sait qu'elle est la fille d'Alexis 1er Comnène, le futur empereur de Byzance de 1080 à 1118. Elle a dénonce plus facilement l'attitude de Robert Guiscard et écarte légitimement Michel de cette supercherie. Michel est un empereur et fait partie de la haute société ; il ne peut pas selon elle, se prendre au jeu de cette tromperie. Elle reproche à ce moine d'avoir porter atteinte à l'image de l'empereur en usurpant son identité. [...]
[...] Tous se rangent ( ) entraînant les plus riches comme les plus pauvres 27-28). Le soutient de tous n'étaient pas assurer d'avance, et présentait encore des réticences les tirant tous par le nez mais cette ingénieuse mis en scène a permis de justifier et légitimer l'aide à l'empire byzantin mais aussi une intention expansionniste vers un dessein impérial : la conquête de l'Empire romain d'Orient Pour Anne Comnène, l'objectif final de l'expédition organisée est clair. Le duc, prétexte l'assistance de l'empereur Michel et le respect du pacte conclu avec ce dernier afin de conquérir la couronne byzantine. [...]
[...] Et cela n'est pas une mince affaire, car les comtes rebelles viennent récemment de s'insurger contre le duc. En effet, en 1878, lors du mariage avec une de ses filles, Robert, selon la coutume féodale et l'implication d'un lien vassalique, leur demanda des présents pour les nouveaux époux. Cette demande d'aide pécuniaire entraîna de nombreux soulèvement que le duc venait à peine de mater lors de sa demande d'aide militaire en 1080. C'est en partie, pour cela qu invente ce scénario du pseudo-Michel. [...]
[...] Le roi d'Allemagne accusait le pape d'usurpation, sous prétexte qu'il s'emparait du trôna apostolique sans son consentement 34). Aussi, en 1080, Henri fait déposer Grégoire et élire l'antipape Clément III. Qu'il conférait la dignité épiscopale à des sujets indignes 35). De plus Henri allait contre la réforme grégorienne en vendant les églises. Ne donnait pas gratuitement les églises( ) Le pape excommunia Henri pour son non respect de la réforme et ne voulu jamais le sacré empereur seulement sous la contrainte en 1084. [...]
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