Un long Moyen Âge, pages 141-153, Jacques Le Goff, Les ordres mendiants , franciscains, dominicains
Nés au XIIIe siècle, les ordres mendiants vivent des dons et non de taxes ce qui frappent les gens de cette époque. Deux grands ordres se détachent : celui des frères prêcheurs ou dominicains et celui des frères mineurs ou franciscains.
Les mendiants sont des frères, ils vivent dans le siècle au contraire des moines. Les deux ordres adoptent des règles antérieures au concile de Latran IV. Ils sont tous deux dirigés par un chapitre général. Les ordres des carmes (1247) et des augustins (1243) adoptent également le modèle des mendiants.
[...] Le reste des ordres mendiants, plus tardifs, s'installent là où ils peuvent. La fondation d'un couvent est soumise à une rigoureuse procédure et à des conditions précises (nombre d'habitants, ressources de la ville Il faut également un minimum de douze frères et un prieur pour mener à bien la fondation d'un couvent. Il y eu très peu d'échec. De plus la répartition des différents ordres à l'intérieur même de la ville était organisée (distance minimale entre deux églises Les ordres mendiants ont ainsi quadrillé l'espace urbain et on peut classer l'importance des villes suivant leur nombre de couvent. [...]
[...] Un long Moyen Âge Jacques Le Goff Fiche de lecture p.141-153 Les ordres mendiants Nés au XIIIe siècle, les ordres mendiants vivent des dons et non de taxes ce qui frappent les gens de cette époque. Deux grands ordres se détachent : celui des frères prêcheurs ou dominicains et celui des frères mineurs ou franciscains. Les mendiants sont des frères, ils vivent dans le siècle au contraire des moines. Les deux ordres adoptent des règles antérieures au concile de Latran IV. [...]
[...] Ils propagent l'idée du Purgatoire et sont les grands spécialistes de la confession auriculaire, preuve en est que la plupart des manuels de confesseurs des XIII et XIVème siècle sont écrits par des mendiants. Les ordres ont également une influence sociale et politique. Les universités, échevins, consuls se réunissent pendant longtemps dans les couvents des frères mendiants. Ils dominent la vie spirituelle et politique quand ils le peuvent. Ils ont également des liens avec les familles riches et puissantes. De plus l'implantation des couvents modèle la morphologie de la ville. Ils construisent des couvents somptueux, éloignés de l'esprit de pauvreté. Beaucoup pensent qu'ils ont été perdus par les villes qu'ils voulaient sauver. [...]
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