Après avoir dédié ce livre à la mémoire de Charles Edmond PERRIN, Guy FOURQUIN commence par mettre en évidence la confusion entre féodalité, terme déjà anachronique pour les médiévistes, et seigneurie.
Pendant longtemps en effet, que ce soit Montesquieu ou les marxistes par exemple, on mêla les deux sens du terme féodalité, c'est-à-dire type de société d'une part, et ensemble d'institutions de l'autre. Pourtant, la féodalité véritable a duré trois siècles alors que la seigneurie, elle, née il y' a plusieurs millénaires a survécu jusque la révolution (...)
[...] La tenure à champart est une tenure rurale sur laquelle le seigneur percevait des parts de la récolte. FOURQUIN conclut donc cette partie par cette analyse sur la condition paysanne : si le sort juridique de la plupart s'était amélioré, leur situation économique, malgré la prospérité du temps, empirait une fois de plus. ( p ) QUATRIEME PARTIE : 1 Les destins divergents de la seigneurie et de la féodalité ( XIV e et XV e siècles Guy FOURQUIN finit son ouvrage par ce chapitre plus court ( p à 245 ) dans lequel il poursuit sa réflexion sur la seigneurie rurale aux siècles suivants, XIV e et XV e siècles avant de s'interroger sur le devenir de la féodalité à cette époque. [...]
[...] On voit néanmoins dès le XII e que le pouvoir royal devint de plus en plus celui d'un souverain ( p le roi est considéré dorénavant comme le chef de toute la noblesse. TROISIEME PARTIE : Hommage, fief et seigneurie. ( du XI e au XIII e siècle Dans cette troisième partie ( p à 205 sur une période à peu près similaire à la précédente puisqu'elle va du XI e au XIII e siècle, Guy FOURQUIN s'intéresse à l'hommage, au fief et la seigneurie. Tout d'abord, il va centrer son étude sur le droit féodal. [...]
[...] CONCLUSION : Guy FOURQUIN conclut par l'incontestable nouvelle jeunesse ( p ) de la seigneurie rurale vers 1500, il parle ainsi du passage insensible ( p ) de celle-ci du Moyen Age aux Temps modernes. Il n'en est pourtant pas de même pour la féodalité qui à la même époque semble décliner en Occident, exception faîte en Allemagne. Mais l'histoire de la féodalité ne se termine pourtant pas avec l'époque médiévale : les liens d'hommes à hommes resteront très présents et il ne faut pas omettre l'apport de la féodalité à la société des temps modernes, noblesse et stratification de la société. [...]
[...] Guy FOURQUIN revient aussi sur les hommages de paix, permettant de réconcilier des anciens ennemis et les hommages en marche. Ensuite il va s'intéresser aux effets qui découlent de ce contrat vassalique. Le vassal a des obligations : la fidélité, l'auxilium c'est-à- dire l'aide que ce soit à un niveau militaire ou matériel, et le consilium, une aide par des conseils. Par exemple au XIV e siècle, on requiert l'auxilium pour payer la rançon du roi Jean. De la même manière, le seigneur a des obligations vis-à-vis de son vassal : fidélité, protection, entretien. [...]
[...] Ensuite, Guy FOURQUIN aborde plus précisément la hiérarchie féodale dans la société. Il se sert de la distinction établie par Adalbéron DE LAON entre ceux qui prient, ceux qui combattent et les rustres et qui était censée être une division d'origine divine, par conséquent la notion d'évolution n'avait plus lieu d'être. Si l'on s'intéresse d'abord de plus près à cette pyramide le groupe social dominant à l'époque médiévale est celui des chevaliers, au XI dans les armées, ils portent désormais tous ce titre et bientôt on les confondra avec la noblesse. [...]
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