Fondation du monastère de Solignac, monastère de Solignac, Éloi de Noyon, Saint Éloi, fondation du monastère, Dagobert, Saint Germain, Saint Martin, Saint Séverin, Sainte Colombe, affranchissement des esclaves, Rémacle, abbé, donation de Solignac
Ce texte dont nous avons l'étude est la transcription d'une demande d'Éloi de Noyon, connu également sous le nom de Saint Éloi. Ce personnage s'illustrera tout au long de sa carrière, non seulement en tant qu'artiste, mais aussi en tant qu'homme d'État. Effectivement, il a su conseiller, au cours de sa vie, plusieurs des rois qui se succédèrent sur le trône.
[...] Il deviendra également le principal conseiller du roi Dagobert. Le roi affectionnait tellement Éloi, qu'il lui arrivait parfois de s'isoler des gens de sa cour, pour s'entretenir avec lui de quelques sujets. Ainsi chacune des demandes d'Éloi était écoutée et accomplie. Éloi était connu pour être un homme bon et généreux, tous les biens qu'il percevait, il les usait en aumônes dans divers buts, afin par exemple de racheter des hommes enchaînés ou encore d'offrir quelques soins aux pauvres. C'est pourquoi le prince sachant que les biens demandés par Éloi profitaient à plusieurs était donc donné volontairement. [...]
[...] Ainsi on peut constater qu'il y avait plus qu'une relation de respect entre ces deux hommes, on peut supposer qu'une amitié était née entre eux. On voit d'ailleurs aux lignes 15 et 16 qu'Éloi a un profond respect pour son seigneur puisqu'il énonce « Solignac qui m'est venue de la munificence du très glorieux et très miséricordieux seigneur Dagobert roi des Francs ». B. Une action vertueuse : l'affranchissement des esclaves Il faut savoir au sujet d'Éloi qu'il était originaire de Chaptelat, petite commune située au sein du territoire Limousin. Il y vivait avec sa famille, la situation était assez bonne puisqu'il s'agissait de paysans aisés. [...]
[...] La fondation du monastère de Solignac Ce texte dont nous avons l'étude est la transcription d'une demande d'Éloi de Noyon, connu également sous le nom de Saint Éloi. Ce personnage s'illustrera tout au long de sa carrière, non seulement en tant qu'artiste, mais aussi en tant qu'homme d'État. Effectivement, il a su conseiller, au cours de sa vie, plusieurs des rois qui se succédèrent sur le trône. En effet, d'abord orfèvre à la cour de Clotaire II, son statut évoluera à la suite d'un travail. [...]
[...] De plus, l'acte de fondation de l'abbaye date du 22 novembre de la dixième année du roi Dagobert, est il est fait en l'honneur de plusieurs Saints. Tels que « Saint Pancrace », celui-ci serait mort en martyr à l'âge de 14 ans lors de persécutions sur Dioclétien dans la ville de Rome, « Saint Denis » premier évêque de Paris, « Saint-Martin » aussi nommée Martin le miséricordieux et évêque de Tours, « Saint Médard » évêque de Noyon et le « vénérable Rémacle, abbé, avec les autres frères ». [...]
[...] ». En effet, Solignac échappait à la juridiction de l'évêque, mais était soumise au Roi. On peut donc voir par ces lignes qu'Éloi souhaite préserver le statut de ce territoire. De plus, là n'est pas son seul souhait. Effectivement, à partir de la ligne 32 il leur dit « vous ou vos successeurs vous suiviez le sentier de la « religion » tracé par les hommes très saints du monastère de Luxeuil, et que vous observiez exactement la règle des Bienheureux Pères, Saint-Benoît et Saint- Colomban. » De ce fait, on peut comprendre de ces lignes qu'Éloi donne aux religieux la propriété perpétuelle de l'abbaye si ces derniers s'assurent de suivre les règles de Saint-Benoît et de Saint-Colomban. [...]
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