Savonarolan Movement in Florence, Lorenzo Polizzotto, Girolamo Savonarole, renaissance italienne, Médicis, mouvement des Piagnoni
L'histoire tragique de Girolamo Savonarole 1452-1498 est bien connue, mais la plupart des histoires de la Renaissance italienne passent rapidement sur cet épisode en se désintéressant de l'influence de Savonarole après sa mort. On se souvient aujourd'hui de Savonarole comme d'un faux prophète. L'étude de Polizzotto montre que ce n'était absolument pas le cas de la plupart des Piagnoni (Pleureurs), les fidèles de Savonarole. Ils continuèrent à croire en son enseignement et à chercher à instaurer la république de Dieu à Florence. Graduellement ils se rapprochèrent de leurs anciens opposants, les Arrabiati, pour défendre la république contre les Médicis. Les Médicis revinrent au pouvoir en 1512 ; les papes Médicis Léon X (1513-1521) et Clément VII (1523-1534) dominèrent Florence jusqu'au sac de Rome. Les Piagnoni en profitèrent pour restaurer la république à Florence entre 1527 et 1530, mais leur république manquait d'alliés et s'écroula devant les armées de Charles Quint qui désigna Alexandre de Médicis comme duc héréditaire de la ville. Après son assassinat en 1537, le duc Cosimo et Clément VII détruisirent de façon systématique tout reste du mouvement des Piagnoni.
[...] D'autres historiens comme Melissa Bullard[5] contestent la présentation des partisans de Savonarole comme un mouvement indépendant avec une idéologie claire, et lui reprochent de considérer trop l'opposition aux Médicis comme signe d'une fidélité à Savonarole. Sources : il s'appuie sur une étude rigoureuse d'un très grand volume de documents : les écrits et la correspondance de Piagnoni notoire, les commentaires de chroniqueurs et d'historiens, les écrits des adversaires de Savonarole, les procès-verbaux du procès de Savonarole en 1498, la pétition des Piagnoni à Alexandre VI, les comptes rendus des réunions des différentes institutions de la ville ainsi que des archives de confréries et de l'ordre dominicain. [...]
[...] Les Médicis revinrent au pouvoir en 1512 ; les papes Médicis Léon X (1513-1521) et Clément VII (1523-1534) dominèrent Florence jusqu'au sac de Rome. Les Piagnoni en profitèrent pour restaurer la république à Florence entre 1527 et 1530, mais leur république manquait d'alliés et s'écroula devant les armées de Charles Quint qui désigna Alexandre de Médicis comme duc héréditaire de la ville. Après son assassinat en 1537, le duc Cosimo et Clément VII détruisirent de façon systématique tout reste du mouvement des Piagnoni.[3] Dans cette somme de plus de 400 pages sur le mouvement religieux, politique et culturel des Piagnoni, Polizzotto s'attache à montrer qu'ils ont constitué un groupe puissant et organisé après la mort de leur prophète. [...]
[...] The Path to Radicalism 6. Sodom and Gomorrah': The Piagnoni in Adversity and the Espousal of Radicalism 7. New Jerusalem': The Last Florentine Republic 8. the Waters of Babylon': The Death of a Movement 9. Épilogue Résumé Qui est Savonarole ? A Florence, la seigneurie est contrôlée par la famille des Médicis depuis 1435. Le pouvoir personnel s'est imposé dans un cadre politique républicain. Cette contradiction entraîne des troubles politiques opposant les partisans des Médicis et les républicains, chacun recourant à l'assassinat politique. [...]
[...] I La constitution d'un mouvement et d'un programme 1494-1498 A Un mouvement uni ? 1 Un même attachement à l'idéal de réforme religieuse de Savonarole Florence serait une cité élue de Dieu et qui aurait un rôle prééminent à jouer dans les derniers temps, en accord avec les prophéties de Savonarole. Ils partagent une opposition à l'absolutisme. D'une part, les institutions républicaines introduites par Savonarole sont vénérées comme sacrées, notamment le Grand Conseil. D'autre part, le régime républicain est le moyen d'une réforme morale de la ville en développant les vertus des citoyens. [...]
[...] Girolamo Benivieni fait la connaissance de Savonarole lors de son retour à Florence en 1494. Son groupe d'ami est attiré par la vérité et l'utilité de son enseignement, malgré le fait que sa façon de prêcher, ses mouvements et sa façon de parler heurtaient nos yeux et nos oreilles. Benivieni ne s'implique pas dans la guerre pamphlétaire entre Savonarole et ses détracteurs, mais il aide Savonarole avec des traductions en italien ou en latin et compose des canzoni célèbres pour les fêtes organisées par Savonarole. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture