L'auteur, Georges Duby est né en 1919 et mort en 1996. Principalement médiéviste, mais aussi bien linguiste que scientifique, Georges Duby fut maintes fois décoré et a occupé des postes importants : en 1953 la chaire d'histoire du Moyen-âge lui est confiée à la faculté des lettres d'Aix. En 1970, il est élu professeur au Collège de France, dans la chaire d'histoire des sociétés médiévales. Depuis 1974, il est membre ordinaire de l'Académie des Inscriptions et belles-lettres (...)
[...] Car Duby s'est mis à évoluer à sa manière : il accorde, on l'a vu, une grande importance à l'écriture : il fait du récit. Ici, on voit aussi qu'il accorde une certaine place à l'événementiel car même s'il se défend d'avoir de l'intérêt pour les personnages dont il donne les exemples, il nous donne des exemples concrets de personnages, faisant de leur généalogie et de leur histoire personnelle un exemple ici, l'événementiel sert l'auteur et sa cause, plus agréable a lire, touche tous les lecteurs. [...]
[...] Mais il faut noter que ces exigences ne sont pas celles de tous les clercs. --Schéma général au XIe siècle = femme chevalier prêtre. Prêtre veut imposer les idées (pas très claires) de l'Eglise au chevalier et à la femme. Chevalier veut satisfaire son lignage plus que l'Eglise (tourne le dos aux prêtres, fait semblant de les écouter), femme doit se soumettre alternativement aux deux. Sont d'accord uniquement sur la faiblesse de la femme (femme pécheresse, fourbe, indocile) et sur le fait que l'homme doit la soumettre. [...]
[...] Quelle doit être la position de l'Eglise? Volonté de réformer l'Eglise avec un spirituel fort. Seulement inégalités en fonction des régions le mariage n'est pas consacré par l'Eglise : celle ci veut que les concubinages des chevaliers cessent, et réglementent le mariage pour le salut. Nouvelles règles au XIe siècle : interdiction de polygamie (alors que souvent les chevaliers changent de femmes régulièrement), obligation d'un mariage par l'Eglise, interdiction d'inceste au 7e degré (autant dire pas respecté car souvent mariages nobles avec cousins ou cousins par alliance), interdiction d'adultère, lutte contre le rapt et le mariage forcé (qui se pratique tjrs). [...]
[...] Suit un plan plutôt chronologique mais démarre par une anecdote flash-back (traitée au milieu du livre) pour nous immerger dedans : très bon effet de style. Style : Langage assez "oral", ou "épistolaire", troublant dans une livre d'histoire. Utilise des métaphores et effets de styles pudiques lorsqu'il parle du sexe, important dans le mariage : résultat, on ne comprend pas toujours ce qu'il veut dire. Pour les généalogies, il s'attarde parfois dessus et on ne parvient plus à suivre. - Problème principal : par moments, on voit mal où il veut en venir, il fait beaucoup de digressions qui n'apportent pas forcément plus au sujet. [...]
[...] On assiste a une corrélation des comportements de l'Eglise et du reste de la société. Conclusion de l'auteur : le mariage est un vecteur du rapprochement entre société et église. Il approfondit sa question de départ. Et cette conclusion nous rapporte à sa méthode de travail, en commençant par le rapport avec le contexte. II/ Une méthode très personnelle, dans la lignée des Annales. Une étude en rapport avec son contexte Contexte : première esquisse en 1978, livre publié en 1981. [...]
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