Didier Lett étend son sujet d'étude à tout le Moyen-âge : or ici, on ne s'intéresse qu'au haut Moyen-âge qui s'étend du Ve au IXe-Xe siècle. A l'intérieur des grandes articulations, on ne présentera donc que les parties en rapport avec cette période chronologique.
Dans cette première partie, D. Lett traite de l'évolution de la parenté du Ve au XVe siècle.
Durant le haut Moyen-âge, la parenté correspond à de larges groupements de familles, regroupant personnes du même sang et alliés, qui s'étendent à l'échelle de l'Empire. Il s'agit donc d'une parenté horizontale qui avantage néanmoins les plus proches parents par le sang, priorité donnée à tous les enfants, dans la succession et l'héritage.
D'autre part, cette parenté est indifférenciée, ainsi le nom qui n'est plus composé, provient autant de la branche paternelle que de la branche maternelle. Enfin, l'auteur présente une autre forme de parenté : la parenté spirituelle qui exista tout au long du Moyen-âge.
[...] L'auteur tente de dégager les spécificités des différents milieux sociaux, d'observer des familles de milieux peu aisés alors même que la documentation permet d'éclairer davantage les milieux aristocratiques. Dans la première partie traitant des groupements de parenté, l'auteur se fonde principalement sur l'étude de polyptyques (le polyptyque de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés de 820 par exemple), sur des sources archéologiques (pierres runiques, inscriptions) et des lois (loi salique, loi burgonde) La majeure partie des sources utilisée permet de dégager une parenté apparente, officielle qui ne correspond pas toujours à la réalité. [...]
[...] Didier LETT, Famille et parenté dans l'Occident Médiéval V - XV siècles, Paris, Hachette Présentation de l'auteur Didier Lett est agrégé d'histoire et maître de conférences en histoire médiévale à l'université Paris Panthéon-Sorbonne. C'est un spécialiste de l'enfance, de la famille et de la parenté. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur ces sujets : - L'Enfant des miracles. Enfance et société au Moyen Age XIIIe-XVe siècle, Paris, Aubier - Les Enfants au Moyen Age Ve-XVe siècle, en collaboration avec Danielle Alexandre-Bidon, Paris, Hachette - Famille et parenté dans l'Occident médiéval Ve-XVe siècle, Paris, Hachette Présentation des grandes articulations du livre Didier Lett étend son sujet d'étude à tout le Moyen Age : or ici, on ne s'intéresse qu'au haut Moyen Age qui s'étend du Ve au IXe-Xe siècle. [...]
[...] Un mariage endogamique et peu christianisé (Ve-Xe siècle) 2. La mise en place du mariage grégorien (XIe-XIIe siècle) 3. Le mariage, l'église et les familles à la fin du Moyen Age (XIIIe-XVe siècle) Dans cette deuxième partie, Didier évoque le mariage médiéval : les pratiques matrimoniales et leur rapport avec l'Eglise. Il centre son étude essentiellement sur les familles aristocratiques notamment celles qui sont au pouvoir (les Carolingiens par exemple). Au haut Moyen Age, le mariage résulte d'un choix stratégique notamment pour les grandes familles aristocratiques qui cherchent à étendre leur richesse et leur pouvoir. [...]
[...] La famille, une unité de vie et de travail (Ve-XVe siècle) 2. Les structures familiales au temps des crises (XIV-XVe siècle) Dans une troisième partie, Lett évoque la famille dans son sens le plus étroit : la famille nucléaire regroupant le père, la mère et leurs enfants non mariés. En effet, il semble attesté par les historiens que la famille étroite est la forme la plus répandue même si sa structure varie au fil des mariages et des décès. Les familles élargies regroupant plusieurs générations sont plus rares et résultent le plus souvent de l'installation de la femme dans la famille de son mari. [...]
[...] Mais il se sert aussi de sources judiciaires sur les conflits dans le couple ou de documents iconographiques (représentation d'Eve notamment). Présentation d'une partie : la parenté spirituelle (I.4) Dans cette partie, l'auteur montre qu'à l'intérieur des structures de parenté, et à côté de la parenté charnelle reposant sur des consanguinités et l'alliance, s'est développée une parenté additionnelle : la parenté spirituelle. Pour cela il s'appuie sur la Bible mais aussi sur des textes de conciles et de lois. Il utilise aussi des textes privés comme les textes de notaire pour comprendre les pratiques sociales de la parenté spirituelle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture