Le cycle de Guillaume d'Orange est une œuvre qui s'inscrit dans le mouvement des chansons de gestes. Ce sont des poèmes chantés par des jongleurs itinérants au Moyen Age ; qui se produisent dans les châteaux seigneuriaux ou dans les foires des bourgs et des villages. La réception de ces vers est donc orale. Ces poèmes sont organisés en laisse, un équivalent de la strophe, mais que l'on peut citer d'une traite.
Ces chansons mêlent poésie et Histoire. Ce texte épique agrège des strates historiques successives recueillies sur une durée de plus de deux siècles. Le style épique est un récit héroïque comme le souligne son nom. En effet, le mot « geste » vient du latin gesta qui signifie hauts faits, exploits. Cette œuvre nous transmet donc les exploits de Guillaume d'Orange. Bien plus que cela, elle perpétue les exploits des chevaliers francs à l'époque de Charlemagne.
Le cycle de Guillaume d'Orange est le plus imposant de l'époque médiévale. Il est rédigé entre le XIIème siècle et le XIVème siècle. Les auteurs nous sont inconnus, comme pour la plupart des chansons de geste. Ce cycle compte vingt-six chansons dont dix concernant Guillaume, son neveu Vivien et Rainouart, le frère de son épouse. Quant aux autres chansons, elles concernent le lignage de l'ancêtre supposé de Guillaume : Garin de Montglane.
« La geste de Guillaume d'Orange est le modèle même de l'assemblage cyclique épique. Elle s'est constituée progressivement, autour d'un noyau ancien, par le rassemblement de chansons séparées ayant vécues d'une vie autonome avant leur regroupement ». (Dominique Boutet dans son édition du Cycle de Guillaume d'Orange). Cette œuvre n'a donc pas été écrite d'une seule main, les remaniements sont nombreux. Ils visent à raccorder des œuvres mal ajustées ou tout simplement à étendre la parenté du héros
[...] L'exercice de la religion cessa dans Nismes, les églises furent changées en Mosquées, et la religion Chrétienne interdite. Histoire de la ville de Nismes, H. Gautier 1724. Cette image montre comment les sarrasins ont chassé les moines de Nîmes. Le roi Thiébaut est à la tête de la fameuse ville d'Orange. Les sarrasins étendent leur empire. Ils ont conquis le nord de l'Afrique, l'Espagne, ainsi que le Sud du Royaume de France, comme nous le voyons à travers Nîmes et Orange. Le royaume de France est donc encerclé par les païens. [...]
[...] Son corps est revêtu d'armes païennes. Il est très grand, en armes, sur son cheval. Il dit qu'il est Guillaume au court nez En n'ouvrant pas la porte Guibourc provoquerait la mort de son héros. Vassal vous n'entrerez pas Le mariage ne permet que l'alliance de deux familles et non celle de deux personnes. Une représentation idyllique du chevalier Un code chevaleresque à respecter Elle ne reconnaît pas son élu car elle ne l'a jamais vu. De plus, elle a une haute image du chevalier. [...]
[...] Grâce à cette chanson de geste, ce chevalier franc devient une légende, et c'est la le but de cette œuvre. Plus qu'un héros mythique, Guillaume d'Orange a réellement existé. Il est né vers 755 et mort vers 812. Il a été Comte de Toulouse en 793, ainsi que Duc d'Aquitaine. Son lien de parenté avec le roi Charlemagne lui donne quelques facilités . En effet, c'est le cousin du Roi. En tant que tel, il est chargé de l'éducation du fils de son oncle : Louis Ier le Pieux. [...]
[...] Le style épique est un récit héroïque comme le souligne son nom. En effet, le mot geste vient du latin gesta qui signifie hauts faits, exploits. Cette œuvre nous transmet donc les exploits de Guillaume d'Orange. Bien plus que cela, elle perpétue les exploits des chevaliers francs à l'époque de Charlemagne. Le cycle de Guillaume d'Orange est le plus imposant de l'époque médiévale. Il est rédigé entre le XIIème siècle et le XIVème siècle. Les auteurs nous sont inconnus, comme pour la plupart des chansons de geste. [...]
[...] L'activité principale de ces œuvres est la guerre. La femme est donc au second plan. Ce genre littéraire ne s'attarde pas sur les liens amoureux, c'est pour cela que les femmes sont peu présentes dans cette œuvre, car leur fonction principale est l'amour. L'amour ne provoque pas de conflit avec la guerre comme nous pouvons le voir dans les récits courtois. Guibourc est le personnage type de l'amoureuse païenne Leur amour va au delà du conflit religieux. Orable devient Guibourc car elle se christianise pour l'amour de son prince. [...]
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