Ce texte, intitulé la prévôté de Paris sous Saint Louis, est la chapitre CXLI de "Histoire de Saint Louis" de J. de Joinville, qui était un proche du roi. Le règne de Saint Louis se situe dans la période du relèvement de la monarchie. Son règne est également marqué la paix, la prospérité et le souci de justice. Saint Louis a accordé beaucoup d'importance à la prévôté de Paris puisque le prévôt rend la justice au nom du roi. En effet c'est une justice déléguée. Une prévôté est le plus bas degré de la hiérarchie judiciaire, elle est la base de la pyramide judiciaire et les bailliages et les sénéchaussées se situent au dessus. Elle statue, en première instance sur les affaires civiles et criminelles qui ne concernent pas les nobles ou qui ne sont pas des cas royaux. L'autorité du prévôt s'exerce sur tout le domaine royal non inféodé et les seigneuries relevant du château de Paris pour la prévôté de Paris. La prévôté de Paris avait deux autorités distinctes, le prévôt royal qui siégeait à Châtelet et le prévôt des marchands qui était le premier magistrat de la bourgeoisie. Dans cet extrait on s'intéresse au prévôt royal au 12ème et 13ème siècle. Cet extrait a pour objectif de nous montrer la corruption du prévôt royal de Paris qui existait à cette époque, l'empêchant de rendre une justice juste et égalitaire et entraînant la désertification de la prévôté de Paris (I). Cependant Saint Louis voulant asseoir son autorité sur la prévôté de Paris devait absolument faire en sorte que la justice qui y soit rendue soit une bonne justice, ce qui involontairement permis à la prévôté de Paris de prospérer (II).
[...] En conséquence la prévôté de Paris, dans laquelle régnaient une bonne justice et donc la sécurité des habitants et des passagers, permis un commerce florissant et donc la prospérité de la prévôté de Paris. Cependant Etienne Boileau ne permit pas seulement la prospérité de la prévôté de Paris mais aussi de devenir un véritable bailliage, c'est-à-dire que le tribunal de Châtelet connaissait en première instance les affaires concernant les nobles et les bénéfices ecclésiastiques ainsi que l'examen des sentences rendues par les prévôts des alentours et des affaires criminelles jugés par les seigneurs. [...]
[...] L'autorité du prévôt s'exerce sur tout le domaine royal non inféodé et les seigneuries relevant du château de Paris pour la prévôté de Paris. La prévôté de Paris avait deux autorités distinctes, le prévôt royal qui siégeait à Châtelet et le prévôt des marchands qui était le premier magistrat de la bourgeoisie. Dans cet extrait on s'intéresse au prévôt royal au 12ème et 13ème siècle. Cet extrait a pour objectif de nous montrer la corruption du prévôt royal de Paris qui existait à cette époque, l'empêchant de rendre une justice juste et égalitaire et entraînant la désertification de la prévôté de Paris Cependant Saint Louis voulant asseoir son autorité sur la prévôté de Paris devait absolument faire en sorte que la justice qui y soit rendue soit une bonne justice, ce qui involontairement permis à la prévôté de Paris de prospérer (II). [...]
[...] Ceci était valable pour eux mais aussi pour leur famille. En effet à cette époque, les amis et famille des personnes qui avaient payé la prévôté avaient confiance. En conséquence le peuple, qui n'avait pas assez de moyens pour payer une partie de la prévôté, ne pouvait obtenir la justice quant il avait un désaccord avec un corrupteur puisque celui-ci détournait le prévôt de son devoir de justice. Le prévôt alors corrompu, condamnait forcément le menu peuple, même s'il savait qu'il était innocent. [...]
[...] Commentaire : la prévôté de Paris sous Saint Louis Ce texte, intitulé la prévôté de Paris sous Saint Louis, est la chapitre CXLI de Histoire de Saint Louis de J. de Joinville, qui était un proche du roi. Le règne de Saint Louis se situe dans la période du relèvement de la monarchie. Son règne est également marqué la paix, la prospérité et le souci de justice. Saint Louis a accordé beaucoup d'importance à la prévôté de Paris puisque le prévôt rend la justice au nom du roi. [...]
[...] Ainsi ni l'argent, ni les pressions venant de personnalités importantes société ne pouvait l'influencer dans son jugement. Il punissait les coupables qu'ils soient riches ou pauvres. En conséquence le peuple de basse condition, voyant que la justice rendue ne l'était plus en fonction de l'argent, décida de revenir habiter sur la prévôté de Paris. En effet le peuple compris qu'avec Etienne Boileau la justice rendue était une justice qui se voulait le plus juste possible. Le peuple se sentait donc en sécurité et il savait qu'il ne serait puni que s'il commettait un acte illégal et non parce qu'il ne disposait pas de ressources financières assez élevées pour pouvoir corrompre le prévôt. [...]
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