Au Moyen Age, les célibataires sont rares et assez mal vus ; c'est pour cela que les filles se marient entre 16 et 25 ans et les garçons entre 25 et 30 ans. L'Eglise veut autant d'enfants que possible donc elle interdit l'avortement. A la fin du Moyen Age se développe la nourrice qui doit être patiente, bonne chrétienne et ressembler à la mère. Le baptême marque l'entrée dans l'Eglise et tous sont baptisés. A cette époque, le prénom est un marqueur social ; les nouveautés viennent d'en haut puis se diffusent petit à petit.
L'éducation se fait par la nourriture et la lecture est éventuellement transmise. L'école n'est pas une obligation parentale bien que l'ambition est plus marquée pour les descendants mâles. L'Eglise reste tout de même une très bonne école. Aux XIIe et XIIIe siècles, on observe une ascension de l'écrit et de l'oral. Il est alors préférable de savoir lire même si le livre est souvent d'origine sacrée.
[...] Les possesseurs de livres sont souvent riches et hauts placés comme le prince par exemple. Les humanistes partent alors à la redécouverte de l'antiquité puisqu'on observe un réel amour des textes antiques comme ceux de Cicéron ou Plaute. Un intérêt particulier est porté à la ville de Rome qui passe de ville impériale à ville pontificale. Troisième partie : La culture des Illitterari Chez les Illitterari, l'enseignement se fait essentiellement par la parole. L'activité orale est une technique mise au point à Paris à la fin du XIIe siècle. [...]
[...] On voit aussi au Moyen Âge se mettre en place une culture universitaire. Le monde universitaire est connu par des documents spécifiques comme les bulles impériales ou pontificales lors de la création d'une université. Un réseau universitaire s'installe dans toute l'Europe malgré des refus venant de certains pays ou de certaines grandes villes comme Barcelone. La vie intellectuelle de l'université y est dynamique de par la subtilité et la créativité des théologiens. Les universités entrent progressivement en politique, mais cela se révèle être un véritable fiasco. [...]
[...] Celle-ci se met en place par le droit qui est naturellement un savoir qui s'obtient par une formation de ces juristes qui peuvent être notaires ou juges par exemple. Ces juristes se trouvent naturellement dans les élites comme pour les légistes de Philippe IV. Les intellectuels intermédiaires sont souvent avocats ou procureurs. Ils ont alors pour but de servir l'État ou même de s'en servir. L'humanisme s'inscrit dans une culture de la chancellerie. Celle-ci voit son apogée entre 1380 et 1420, mais elle sombrera finalement dans le déclin. [...]
[...] Colette Beaune - Éducation et culture du début du XIIe siècle au milieu du XVe siècle Première partie : Permanences Au Moyen Âge, les célibataires sont rares et assez mal vus ; c'est pour cela que les filles se marient entre 16 et 25 ans et les garçons entre 25 et 30 ans. L'Église veut autant d'enfants que possible donc elle interdit l'avortement. À la fin du Moyen Âge se développent les nourrices qui doivent être patiente, bonne chrétienne et ressembler à la mère. [...]
[...] Les femmes religieuses ont, elles, leur propre façon de vivre qui peu à peu décline. Une culture populaire est plus ou moins partagée. Les clercs participent à cette culture avec tout de même une certaine méfiance. Un tournant s'opère ensuite au cours du XIIe siècle avec la genèse médiévale de la chasse aux sorcières. Cette culture reste tout de même commune malgré ses failles et ses superstitions. Cependant, elle reste stable car elle a l'Église et la religion comme tuteur. [...]
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