Avec l'effondrement de l'empire carolingien en 888, il y eut un affaiblissement de l'autorité public, l'empereur, les rois et les princes se trouvaient donc incapables de faire régner l'ordre et d'imposer des règles à leurs seigneurs locaux. Suite à cela, le système féodo-vassalique s'est développé. Pour rétablir la paix et l'ordre, un réseau de relations d'homme à homme était nécessaire. Ce réseau donnait des droits et des devoirs à chacun, c'est-à-dire, à partir du roi jusqu'à l'arrière vassal (roi, grand seigneur, seigneur, vassal, arrière vassal). Cet adage s'adresse directement au seigneur mais surtout au roi, en expliquant que le vavasseur, n'est pas son vassal.
En quoi cet adage définit-il une hiérarchie dans la féodalité et engendre-t-il des conséquences relatives à l'autorité du roi ?
A cette époque, la hiérarchie qui s'est installée explique les différentes formes de pouvoir qui s'exercent au sein du royaume. La création de l'arrière-vassal a donné naissance a un adage « le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal ». Ainsi cet adage a représenté de lourdes conséquences sur le pouvoir royal.
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Le contrat vassalique détermine la hiérarchie féodale. Le vassal s'engage entièrement et librement envers son seigneur et le seigneur doit assurer l'entretien du vassal, il lui remet une terre, que l'on appelle fief, lors de l'investiture. Le fief est généralement un viager. Pour acquérir plusieurs fiefs, le vassal doit avoir plusieurs seigneurs. La hiérarchie des terres correspond à la hiérarchie des hommes. Lorsqu'un vassal a plusieurs seigneurs, il doit choisir celui qui aura le plus d'importance, afin d'éviter les conflits. Le seigneur prioritaire sera le seigneur lige.
Le vassal apporte une aide financière à son seigneur, ainsi qu'une aide militaire. L'aide financière est cependant restreinte à 4 cas : lorsque le seigneur marie sa fille, qu'il se fait prisonnier, quand il part en croisade ou encore quand il devient chevalier. Le vassal conseille son seigneur. S'il ne respecte pas ses obligations, il encourt des sanctions, notamment la confiscation de son fief, qui peut être temporaire ou bien définitive. De son coté, si le seigneur ne remplit pas ses obligations, c'est-à-dire qu'il ne respecte pas son engagement qui vise à ne pas nuire à son vassal, le vassal peut désavouer son seigneur, et s'en chercher un autre (...)
[...] Le concept de vavassalité Le vavasseur, ou aussi appelé l'arrière-vassal est un homme qui se soumet à un homme qui est vassal d'un seigneur. Le vassal d'un seigneur pouvait donc avoir un vassal auquel il confiait un fief. Ce fief est nommé la vavassorie. Cette vavassorie était considérée comme une portion du fief de Haubert, soit un fief qui était possédé à l'origine par un chevalier. Sur la vavassorie, l'arrière-vassal exerce deux grands types de justice seigneuriale (c'est a dire le mode d'organisation médiéval du système judiciaire), la justice moyenne (si le fief est considérable) et la justice basse. [...]
[...] L'affaiblissement du pouvoir royal Le roi qui est placé en haut de la hiérarchie comme on a pu le voir, permet normalement des avantages comme, par exemple, le fait que tout le monde doit hommage au roi. Mais on va le voir cela va se révéler difficile car pour que le roi se place en haut de la pyramide il doit s'imposer à tous les niveaux de cette hiérarchie notamment les vassaux et les vassaux des vassaux c'est à dire les arrière vassaux, or, ce n'est pas le cas. [...]
[...] En quoi cet adage définit-il une hiérarchie dans la féodalité et engendre-t-il des conséquences relatives à l'autorité du roi ? A cette époque, la hiérarchie qui s'est installée explique les différentes formes de pouvoir qui s'exercent au sein du royaume. La création de l'arrière-vassal a donné naissance a un adage le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal Ainsi cet adage a représenté de lourdes conséquences sur le pouvoir royal. La hiérarchie féodale La société féodale est caractérisée par une hiérarchie entre les hommes. [...]
[...] Contre lui et pour tous, se joue l'adage Le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal Face à ce réel handicap, le roi a donc décidé de limiter les effets de cet adage en réalisant tout d'abord une massive suppression des arrières-vassaux pour les transformer en vassaux direct. Néanmoins, il fallait redistribuer des fiefs, cela a pu être possible au XII ème siècle avec le retour de l'économie monétaire et la création du fief-rente, c'est à dire fief consistant en le versement d'une somme fixe et annuelle ; fréquent chez les rois de France et d'Angleterre du XIème et XVème siècle, qui s'assuraient ainsi des vassaux, toujours immédiatement disponibles, et qui n'avaient pas à gérer de terres. [...]
[...] Le vassal s'engage entièrement et librement envers son seigneur et le seigneur doit assurer l'entretien du vassal, il lui remet une terre, que l'on appelle fief, lors de l'investiture. Le fief est généralement un viager. Pour acquérir plusieurs fiefs, le vassal doit avoir plusieurs seigneurs. La hiérarchie des terres correspond à la hiérarchie des hommes. Lorsqu'un vassal a plusieurs seigneurs, il doit choisir celui qui aura le plus d'importance, afin d'éviter les conflits. Le seigneur prioritaire sera le seigneur lige. [...]
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