Conflit féodal rapidement doublé d'un conflit dynastique, la guerre de Cent Ans (1337-1453) mobilise de manière discontinue toutes les forces des royaumes d'Angleterre et de France. Cette guerre trouve son origine dans les batailles pour le fief de Guyenne entre les rois des deux pays. La mort de Charles IV en 1328 sans héritier offre la possibilité à Édouard III de revendiquer le trône de royaume de France, puisque sa mère, Isabelle de France, était la fille de Philippe IV. Le roi d'Angleterre se résigne tout de même à prêter hommage à Philippe de Valois couronné à Reims le 29 mai 1328 sous le nom de Philippe VI. La politique du roi de France, avec la Guyenne, la volonté de replacer la France sous son autorité et le soutien accordé au roi d'Écosse, est difficilement acceptable pour Édouard III. Le 24 mai 1337, Philippe VI confisque la Guyenne pour la troisième fois à l'Angleterre. En réponse, le 7 octobre Édouard III renie l'hommage prêté en 1329.
La guerre franco-anglaise commence alors. Les premières années sont à l'avantage des Anglais, avec les prises des villes de Caen, Poissy, Crécy, et surtout de Calais (4 août 1347). Des trêves sont conclues ; avec la peste noire, le conflit ne reprend que sous le règne de Jean II le Bon (1350-1364). En 1356, la chevauchée du Prince Noir (fils du roi d'Angleterre) en France se conclut par la bataille de Poitiers et la captivité de Jean II. On se demandera pourquoi on peut dire que les accords de Brétigny de 1360 sont à l'origine de nombreux changements dans la politique du royaume de France.
[...] en un an, rendront et bailleront au dit roi d'Angleterre et à tous ses hoirs et successeurs et transporteront en eux tous les honneurs, obédiences, honneurs [ . ] . En plus d'exprimer la victoire anglaise, l'Aquitaine compense l'abandon d'Édouard III à revendiquer la couronne du royaume de France. Le traité de Brétigny revient aussi sur les alliances du royaume de France. En effet, sous le règne de Philipe VI, la France s'était rapprochée de l'Écosse, au détriment des Anglais. [...]
[...] Le premier acompte doit être versé en juillet, le solde à la célébration du mariage. En juillet 1360, Charles peut payer livres sur les Le roi d'Angleterre s'en contente et libère Jean II. Le 24 octobre 1360, les rois Jean Il et Édouard III, accompagnés de leurs fils aînés, ratifient cet accord à Calais, ce qui permet une trêve de neuf ans dans la guerre de Cent Ans : ce présent traité sera approuvé, juré et confirmé par les deux Rois à Calais, quand ils y seront Revenant de sa captivité, Jean II arrive à Compiègne où il prend plusieurs décisions par ordonnances, le 5 décembre 1360. [...]
[...] Le 7 mai, la trêve est conclue. Le l'accord est trouvé sur 39 articles rédigés sous la forme d'une charte de régent soumis à la ratification du roi Jean. Ce traité ne met pas fin à la guerre, mais rétablit la balance entre les exigences des deux rois. Tout est mis en oeuvre pour accélérer les procédures car le dauphin veut libérer le roi le plus rapidement possible. L'accord est donc conclu le 8 mai. Le 10, une lecture publique en est faite, en présence du dauphin et du conseil du roi, dans l'hôtel parisien des archevêques du Sens. [...]
[...] Face à cette violence, le traité de Londres n'est pas mis en application. La situation est de plus en plus délicate pour Jean II qui ne semble plus capable de gérer son royaume. Édouard III en profite pour augmenter ses prétentions dans un second traité, dit traiter de l'endenture[1], le 24 mars 1359. Par ce traité, Jean II accorde à Édouard toutes les terres qui ont un jour appartenu à l'Angleterre : le Maine, la Touraine, l'Anjou et la Normandie. [...]
[...] Le roi souhaite aussi combler le manque de la compagnie de la comtesse de Salisbury, sa maîtresse. En outre, en rentrant à Londres, Charles V n'aurait plus à verser cette exorbitante rançon en échange de sa libération. Retour de Jean le Bon en Angleterre enluminure des Grandes chroniques de France de Jean Froissard, XVe siècle Avant de partir, il réunit les états généraux à Amiens fin décembre 1363 et leur fait part de sa décision.Jean II meurt à l'hôtel de Savoie, à Londres, le 8 avril 1364. [...]
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