Survivre à bord, exemple du scorbut, malt, choucroute, citron, mortalité navale, James Lind, Thomas Cook, combat naval, maladies tropicales, fièvre, dysenterie, pathologies nautiques, Lumières, navy
La mortalité a été causée bien plus par des épidémies (maladies tropicales, fièvres, dysenteries), par des maladies liées à conditions de vie à bord (mauvaise hygiène, humidité, alimentation, etc.) et par le scorbut, que par des accidents, guerres et naufrages. Par exemple, pendant la guerre de Sept Ans, la marine anglaise perd 75 000 marins par maladie et seulement 1500 par combat naval.
[...] en 1753, publie un Treatise on the scurvy, et en 1758 un essai sur "Les moyens les plus propres à conserver la santé des gens de mer plusieurs fois réédité. L. insiste sur la multiplicité des causes compris morales : le scorbut apparaît surtout chez les marins "paresseux", et donc sur la multiplicité des mesures à prendre, le régime d'aliments frais n'étant qu'un remède parmi d'autres : la première chose à faire, c'est de purifier l'air. C'est dans ce contexte, qu'il parle de ses expériences sur l'efficacité du jus de citron (mis en évidence dès 1747, au cours d'expérimentations en mer). [...]
[...] Reill Peter, D. Ph. Miller et P. Hanns, éds. Visions of Empire. Voyages, botany and representations of nature. Cambridge: Cambridge University Press 80-105. Plan : Les causes de mortalité : en mer, à l'escale II) Savoirs et représentations : qu'est-ce que la santé ? III) Expériences et innovations : l'exemple de James Lind IV) Patronage et discipline : l'expédition de Cook Introduction. [...]
[...] Poissonnier-Despierres): en partie pour causes de meilleures conditions de vie, d'hygiène et d'alimentation chez les officiers (cf. les marins vendent aux officiers les rats tués sur le bateau: apport de viande fraîche et, aussi, de vitamine C). Maladies et pathologies nautiques : le cas du scorbut Le mal par excellence des navigations lointaines: connu dès l'Antiquité; mais ne devient un fléau qu'avec les grands traversées atlantiques du XVIe siècle, car lié à durée du voyage : ravage les équipages embarqués pour de longs voyages. [...]
[...] Mais Perry opte cependant pour la théorie du malt, comme facteur explicatif. Joseph Banks plus ambigu : se dit globalement partisan de la théorie du malt (dont la fermentation a des vertus "similaires à celles des légumes frais") mais raconte que ses gencives s'abîmaient, jusqu'à ce qu'il commence une cure de citron then flew to the lemon juice . the effect of this was surprising, in less than a week my gums became as firm as ever.") . Cook, lui aussi lié à son patron Pringle, "truque" son compte rendu des résultats, en écrivant, au retour du deuxième voyage, que "le moût et le malt sont sans aucun doute l'un des meilleurs médicaments contre le scorbut en mer découvert jusqu'ici" A retardé de 20 ans le progrès décisif ? [...]
[...] La mer, un espace d'innovation : Survivre à bord L'exemple du scorbut : le malt, la choucroute, ou le citron ? ► Bibliographie : - ACERRA Martine, "Le scorbut", Histoire juill-août 1981. - BALCOU, Jean (éd. La mer au siècle des encyclopédies, Paris Genève, Champion-Slatkine (coll. Littératures et voyages, II) (en part. : A.Carré, "L'hygiène navale, préoccupation majeure de l'académie de marine). - COLEMAN, William, “Health and medecine in the Encyclopédie : a medical doctrine for the bourgeoisie”, Journal of the history of medecine, no (1974), pp. [...]
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