Quelle est la supériorité du droit romain au bas Moyen-Âge ?

Thèmes abordés

Supériorité du droit romain, bas Moyen-Âge, supériorité intellectuelle, supériorité pratique, rôle des universités

Résumé du document

Le moyen âge est souvent caractérisé par une régression de la culture, et un analphabétisme omniprésent. Pourtant, c'est bien dans cette période charnière de l'histoire juridique que le droit Romain choisit de renaître de ses cendres dans un continent entièrement acquis à la cause de la coutume.
Le droit romain, c'est l'ensemble des institutions juridiques en vigueur pendant toute la période romaine de l'Antiquité. On englobe cette période de -753 à 565 : du début de l'histoire romaine à la création du corpus juris civilis par Justinien. Pendant cette vaste période, les Romains développent des techniques de règlement des conflits, qu'on appellera Le Droit. Le terme de supériorité posé par le sujet induit une suprématie de ce droit au moyen âge. Autrement dit, qu'est-ce qui fait la primauté du droit romain à la fin du moyen âge.

Extraits

[...] Avec ces éléments, on est en droit de se demander par quels facteurs le droit romain a su se montrer supérieure au droit coutumier ? Il faut bien sûr apporter des nuances à cette question juridique, car Rome ne s'est pas faite en un jour, et sa renaissance juridique non plus. Mais on peut clairement dégager des arguments intraitables comme un désir de cassure avec une certaine forme d'obscurantisme développé au moyen âge, ou encore une volonté d'établir une juridiction plus claire et moins influencée par les justices privées et territoriales, très variables et donc floues. [...]

[...] Il utilise les textes du droit romain, mais estime que ce qui compte vraiment, c'est sa raison. Il commence, à l'image des glossateurs, à analyser les textes romains, mais en tire un sens à partir duquel il va élaborer une nouvelle construction intellectuelle. Il élabore par exemple la théorie des statues : quand il y a plusieurs droits applicables, il pose les premières pierres de notre droit international privé. Balde, lui, (14ème siècle) trouver des solutions juridiques pour essayer de clarifier les problèmes religieux de cette époque (schisme). [...]

[...] Capitulaires renaissance de l'Empire romain Contexte : peu de pouvoir royal, féodalité, droit très morcellé, première croisade (influence de l'Eglise + renouveau du roi). A la fin du 11ème siècle on retrouve l'enseignement des universités dde droit (Bologne). Le droit va s'institutionnaliser dans le sud. Le digeste est enseigné dans les universités. On s'y intéressé de nouveau comme une science. Corps : Supériorité : Politique Le roi publie des ordonnances, re-centralise l'État. Création du parlement de Paris par Louis IX. On romanise la procédure (système de preuves). [...]

[...] Et avec l'influence du digeste comme texte de référence, c'est bien sûr du droit romain qu'il s'agit. Il va commenter, expliquer les règles de droit à ses élèves. Cet expert du droit, non seulement diffuse son savoir d'infleuce Romaine à ses élèves, mais encore intervient dans des procès. Il devient les conseiller des princes grâce à sa connaissance ; il forme des élèves, qui vont eux aussi former des élèves, et ainsi de suite. Son successeur, Irnérius, se trouve toujours à Bologne, au début du 12ème siècle (1100). [...]

[...] B)Le rôle des universités La diffusion du droit Romain au moyen âge passe bien sûr par son étude. On considère deux universités majeures : celle de Bologne qui sera la plus influente du XI ème au XIV ème siècle, c'est à dire au début de la période qui nous intéresse, et celle d'Orléans qui est au moyen-âge considérée comme la plus importante de France Bologne On y trouve la trace, dès la seconde moitié du 11ème siècle, d'un premier enseignement du droit, du fait de Pépo, grammairien. [...]