Au 12ème siècle, nous sommes dans une société féodale, ce mot vient du latin « feodum » qui veut dire fief. C'est un système politique dont l'autorité centrale partage dans les faits le pouvoir souverain avec des principautés, des fiefs ou des fédérations, gouvernés par des seigneurs. Il se développa à la suite à la suite du démembrement de l'Empire romain d'Occident sous les Carolingiens.
Les Capétiens gouverne la France à cette époque, il forme la troisième dynastie de la monarchie française. Hugues Capet fut le premier roi capétien, avant lui, deux membres de la famille des Robertiens ont été rois des Francs, avec des règnes intercalés entre ceux des Carolingiens : Eudes Ier et Robert Ier. Ces deux premiers rois sont les fils de Robert le Fort. La montée en puissance de cette famille se traduisit par l'accession au trône de deux de ses membres puis l'obtention du titre de « dux francorum », duc des Francs par Hugues le Grand, père d'Hugues Capet. Ce dernier est élu et sacré roi des Francs en 987 avec l'aide de l'évêque Adalbéron de Reims et de Gerbert d'Aurillac.
La dynastie capétienne se maintient et elle sera très longue. Nous arrivons en 1138 sous le règne de Louis VII. Durant le XIIème siècle on assiste à un renouveau commercial qui permet l'apparition de la monnaie, l'émergence du salariat ainsi que le développement de la population artisanale voire industrielle. On peut ainsi penser que la société médiévale se stabilise, les frontières entre les seigneuries et les royaumes tendent à se fixer, les frontières entre les catégories sociales se cloisonnent et les fiefs deviennent transmissibles entre vifs. Les chartes apparaissent pour les villes dans lesquels les pouvoirs et les devoirs de chacun sont fixés, que ce soit en matière économique, judiciaire, militaire ou fiscale.
Nous sommes en présence d'une charte rédigée par Guillerme pour Roger de Bézier le 18 mai 1138, en présence de témoins tel que Bertrand du Cannet ou encore Arnaud Pelapol. Cette charte est relative à la concession de son château en fief. Il le concède à Arnaud de Cornelano, à son gendre, à ses enfants et leur postérité. Un fief est en fait une tenure concédée à un vassal, à la charge de la foi et hommage et, éventuellement, de quelques autres devoirs envers son seigneur. Nous pouvons nous poser la question suivante : Comment fonctionne la concession d'un fief dans la société féodale ?
[...] Nous arrivons en 1138 sous le règne de Louis VII. Durant le XIIème siècle, on assiste à un renouveau commercial qui permet l'apparition de la monnaie, l'émergence du salariat ainsi que le développement de la population artisanale voire industrielle. On peut ainsi penser que la société médiévale se stabilise, les frontières entre les seigneuries et les royaumes tendent à se fixer, les frontières entre les catégories sociales se cloisonnent et les fiefs deviennent transmissibles entre vifs. Les chartes apparaissent pour les villes dans lesquels les pouvoirs et les devoirs de chacun sont fixés, que ce soit en matière économique, judiciaire, militaire ou fiscale. [...]
[...] Elle devait accepter sauf à risquer la confiscation de son fief. Conclusion : Dans le système féodal, un lien étroit se tisse entre seigneur et vassaux. La concession du fiel permet des obligations et des sanctions mutuelles en le seigneur et son vassal. Il est important de constater que l'hérédité du fief à la mort d'un vassal s'est faite progressivement. Les vassaux instaurent leurs propres règles indépendantes, différentes dans chaque comté. Nous pouvons dire que la concession d'un fief est l'un des piliers forts de la féodalité. [...]
[...] Mais petit à petit les vassaux vont accentuer leur emprise sur le fief. Nous allons étudier dans un premier temps, le concept héréditaire du fief puis dans un second temps l'aménagement du principe. A. L'hérédité du fief Dès le Xème siècle, les fiefs de reprise ou les concessions carolingiennes faites à des agents publics seront héréditaires. Mais ce n'est pas pareil pour les autres types de fiefs. Tout au plus, on admet au XIème siècle que le vassal présente la candidature de son fils à sa succession. [...]
[...] Hugues Capet fut le premier roi capétien, avant lui, deux membres de la famille des Robertiens ont été rois des Francs, avec des règnes intercalés entre ceux des Carolingiens : Eudes Ier et Robert Ier. Ces deux premiers rois sont les fils de Robert le Fort. La montée en puissance de cette famille se traduisit par l'accession au trône de deux de ses membres puis l'obtention du titre de dux francorum duc des Francs par Hugues le Grand, père d'Hugues Capet. Ce dernier est élu et sacré roi des Francs en 987 avec l'aide de l'évêque Adalbéron de Reims et de Gerbert d'Aurillac. La dynastie capétienne se maintient et elle sera très longue. [...]
[...] Lorsque le seigneur était en faute, le vassal avait la possibilité de briser sa foi : il désavouait son seigneur devant un seigneur supérieur. Lorsque c'est le vassal qui manque à ces obligations, ce manquement est constaté par la Cour du seigneur et, une fois constaté, le seigneur avait la possibilité de pratiquer la commise ; la confiscation du fief. On observe également le mécanisme de la saisie féodale, le seigneur constate que le vassal a manqué à ses obligations. [...]
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