L'acteur principal de la guerre est celui qui peut se doter d'un équipement militaire pour le service monté du cavalier. Le cavalier est souvent d'origine noble : chez les aristocrates, on l'appelle le chevalier ce qui montre que la pratique militaire est un discriminant social.
Le groupe chevaleresque développe une idéologie propre qui se manifeste à travers la littérature notamment (attention à une vision idéaliste, il faut nuancer par des documents).
Selon la nature du conflit, l'origine des combattants entraîne des pratiques éloignées de la théorie.
[...] Elle entretient l'antagonisme, elle exacerbe la vengeance et perpétue la haine. Il faut sortir de la légende dorée de la chevalerie littéraire. Le Moyen-Âge a créé le chevalier, personnage central de 950 à 1450. Tous les groupes humains s'organisent autour de lui. Le chevalier connaît une grosse production littéraire. L'évolution de l'État fait que la violence va être légitimée et encadrée par une structure qui cherche à canaliser la violence et le guerrier. Bibliographie : La Guerre au Moyen Age, Philippe Contamine. [...]
[...] Elles renforcent la cohésion et donnent une image positive. Une autre notion chevaleresque fondamentale est la courtoisie qui est un mode de comportement envers la dame (quelqu'un de raffiné, une aristocrate). Le chevalier ne travaille pas : il se consacre aux loisirs (tournois, entraînement, chasse, jeu d'échecs (jeu aristocrate par excellent au XIe siècle). B. Un équipement spécifique 1. Un armement offensif L'épée : Jusqu'au début du XIIe siècle, l'arme chevaleresque est une épée à double tranchant qui se manie selon la technique de la taille (trancher ou frapper). [...]
[...] Le chevalier : un homme de guerre A. Les miles Miles est un terme latin de l'An Mil : il désigne un type particulier de combattant qui est le cavalier. Il s'agit du combattant monté : le cheval confère un prestige et une puissance sociale. Les milites sont recrutés par le chef d'une forteresse, le châtelain, qui a besoin de professionnels de la guerre (auxiliaires de police). Ils sont d'abord recrutés pour maintenir l'ordre dans la seigneurie et exercer une pression sur les paysans. [...]
[...] Une idée chevaleresque de la guerre A. Approche littéraire La guerre est une forme de vie : l'existence est combat. La guerre chez les troubadours est une activité saisonnière : de mai à octobre lors des campagnes royales et princières. La guerre est un cycle saisonnier. Blacasset (troubadour) décrit la guerre de façon positive et joyeuse. Bertrand de Borgne (1140-1215) est un troubadour de la violence guerrière. Petit seigneur de Hautefort (Périgord, Limousin), il évoque les temps heureux de la guerre (violences et pillages contre les bourgeois, car ils ont une activité économique). [...]
[...] Au XIIIe siècle apparaît le haume : c'est un casque intégral (partie haute plate, fente pour les yeux et ventaux pour la bouche) qui a des inconvénients (étroitesse du champ de vision, difficulté de communication, problème d'hypoxie) à 5 kg. Au XIVe siècle apparaît le bassinet, le casque est plus conique pour dévier le coup d'épée et une sorte de bec d'oiseau peut être relevée pour avoir un peu d'air. L'écu : L'écu est un grand bouclier en bois recouvert de peau qui est tenue par des pièces métalliques. Fin XIIIe, le bois devient fer à 5 kg). [...]
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