Dès le Xème siècle, les paysans se concentrent soit autour des Églises soit autour des ensembles fortifiés au profit de l'aristocratie, des contes et des vicomtes. La seigneurie devient alors la structure d'encadrement de la paysannerie. Elle peut se définir comme un ensemble des terres que possède un seigneur où il exerce ces droits, mais aussi comme un moyen de domination sur les populations vivant sur le domaine.
Le seigneur peut être un individu généralement sorti de l'aristocratie ou une personne dite morale, c'est-à-dire une institution ecclésiastique. Le plus souvent, le pouvoir seigneurial s'exerce par l'intermédiaire d'un bailli.
Une seigneurie est donc un système d'encadrement et de domination. Il existe trois cas différents de seigneurie : la seigneurie foncière, la seigneurie banale et la seigneurie domestique. C'est tout d'abord un pouvoir sur la terre fondé sur un droit de propriété, un pouvoir sur les hommes au moyen de titres de bans et un pouvoir renforcé sur certains grâce au servage.
[...] Les défrichements permettent à beaucoup de paysans de profiter de conditions plus favorables et la croissance agricole et la montée des prix permettent aux paysans d'accéder au marché et au numéraire et de ce fait négocier le rachat de certaines charges. Pour les mêmes raisons, le servage tend à disparaitre au XIIIe siècle. Néanmoins, cette détente des moyens de domination est relative et surtout très variable selon les régions et les seigneurs. [...]
[...] La seigneurie devient alors la structure d'encadrement de la paysannerie. Elle peut se définir comme un ensemble des terres que possède un seigneur où il exerce ces droits, mais aussi comme un moyen de domination sur les populations vivant sur le domaine. Le seigneur peut être un individu généralement sorti de l'aristocratie ou une personne dite morale, c'est-à-dire une institution ecclésiastique. Le plus souvent, le pouvoir seigneurial s'exerce par l'intermédiaire d'un bailli. Une seigneurie est donc un système d'encadrement et de domination. [...]
[...] Son taux varie selon les régions, les seigneuries et les récoltes : entre 1/10ème et 1/2ème de la production. À partir du XIIe siècle, le champart sera versé en numéraire, car l'essor agricole dû à une amélioration du climat permet une vente d'une partie de la production sur les marchés. Il y eut une augmentation des charges foncières, mais l'augmentation de la production agricole due à la clémence du climat, à la multiplication des défrichements. De plus au XIe et surtout au XIIIe siècle, les redevances sont écrites dans les coutumes ce qui évite les augmentations abusives des seigneurs. [...]
[...] Ils peuvent être utilisés comme des serviteurs spéciaux pour percevoir les banalités, aller vendre les productions seigneuriales ce qui leur permet d'avoir une bonne position. Tout de même au XIIIe siècle, le nombre de serfs diminue soit parce qu'ils ont fui leur condition (grâce aux croisades, aux défrichements) ou soit, parce qu'ils ont racheté leur liberté. À la fin du XI siècle, l'ordre seigneurial est bien en place imposant aux paysans un système d'encadrement et de prélèvements très oppressants. Malgré ça le XIIe siècle montre un certain relâchement, les charges sont fixées par écrit : chartes de coutumes ou de franchises. [...]
[...] Mais au IXe siècle, des évolutions apparaissent. Tout d'abord il n'existe plus (ou alors très peu) de très grands domaines à cause de la propagation du système vassalique. Petit à petit le terme de villa ne signifie plus domaine, mais terroir qui définirait le cadre de la seigneurie ou alors les habitations au centre de ces terres qui donnerait le terme de village. De plus, la réserve diminue, les seigneurs préférant la diviser en tenures pour ne garder que les meilleures terres, proches du château. [...]
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