La Russie kiévienne

Résumé du document

Les Slaves sont un ensemble de peuples parlant des langues slaves qui font partie de la famille des langues indo-européennes se rattachant au groupe européen de ses langues. Les Slaves entrent dans l'histoire à la suite des invasions germaniques du Ve siècle. Le vide créé par l'installation massive des Germains dans l'Empire romain créé un appel d'air favorisant l'installation des Slaves dans les Balkans. On voit se manifester sur la frontière de l'Elbe marquant la limite est de l'empire carolingien, les Slaves occidentaux parmi lesquels les Moraves, les Polonais. Les Slaves orientaux quant à eux sont un des éléments fondateurs du premier État russe. On peut remarquer que parmi les Slaves certains se rattachent au monde latin comme les Tchèques, les Polonais, ou bien se rattachent au monde orthodoxe comme les Slaves des Balkans. Il ne faut pas oublier qu'une fracture sépare les Croates qui sont catholiques.

Extraits

[...] Dans les premières décennies du XIIIe siècle se développe l'empire mongol. Les successeurs de Gengis khan sont fondateurs passants dans la principauté de Kiev par les steppes méridionales, ils vont occuper le pays jusqu'à la fin du XIVe siècle. La Russie est alors coupée du monde européen, mais peut- être apprend elle au contact des Mongols les principes de la centralisation étatique. Un nouvel État va se dégager dans les régions les moins contrôlées autour de Moscou qui devient la nouvelle capitale russe. [...]

[...] Premier traité : il est conclu en 911. Les Russes sont obligés pour renouveler les traités de renouveler leur attaque. Une période de crise politique s'ouvre en 969 lorsque le prince de Kiev Sviatoslav est appelé par Jean Tzimiskès l'empereur byzantin au sud du Danube pour lutter contre les Bulgares décide d'occuper la partie des Balkans où il est intervenu et d'où il est chassé par les byzantins. Les relations se normalisent sous le prince Vladimir dit le Beau soleil qui règne de 978 à 1015. [...]

[...] traductions et créations Le droit russe semble assez original. Il est exprimé à travers le recueil législatif appelé Ruskaya Pravda c'est-à-dire la justice russe dont le fond remonte au prince Iaroslav le sage dans la première moitié du XIe siècle. Ce code juridique se signale par la mise en pratique du wergeld c'est-à- dire la compensation : un délit même grave pour tous les libres est puni par une compensation pécuniaire mais il n'y a pas de peine de mort. [...]

[...] C'est aussi une société où l'activité commerciale et grande. On trouve donc dans le code, des règlements commerciaux caractérisés par la défense du capital, la reconnaissance des contrats de société, la pratique légitimée de l'usure jusqu'à d'intérêt, et la mise à disposition du créancier pour le débiteur insolvable. Il s'agit d'une société évoluée et pour certains points bien en avance par rapport aux sociétés occidentales. Au niveau des traductions et des créations, la principauté de Kiev présente moins d'originalité. Les princes, notamment Iaroslav encourage tout un mouvement de traductions dans la première moitié du XIe siècle avec l'appui du métropolite Hilarion. [...]

[...] L'autonomie des villes culmine dans le nord-ouest à Novgorod. La république de Novgorod qui est marchande et qui impose un contrat de franchise de liberté urbaine ou prince de Kiev. l'essor économique et les particularités sociales une vocation urbaine et commerciale Il y avait, avant l'intervention des Varègues, des marchés régionaux principalement dans les bourgs fluviaux. La prise en charge de ses bourgs par les Varègues va susciter un développement urbain remarquable puisqu'on compte au début du XIIIe siècle environ 300 centres urbains parmi lesquels la première capitale Novgorod et la deuxième et définitive capitale Kiev ; mais aussi vers le nord Pskov et vers le sud Tchernigov. [...]