En 751, Pépin le Bref, maire du Palais, détrône le dernier roi mérovingien Chidérix II et fonde la dynastie carolingienne. La dynastie carolingienne connaît une première période d'expansion politique et territoriale avant de sombrer dans la décadence et de laisser place en 987 à une nouvelle dynastie, la dynastie capétienne. En effet, dans les premiers temps carolingiens, on assiste à une immense politique de conquête : Charlemagne maîtrise un territoire qui correspond à peu près à l'Occident européen actuel.
[...] L'institution finit par tomber en désuétude. L'autre moyen utilisé pour tenter de contrôler les comtes, à savoir la vassalité (avec l'usage du serment de fidélité), devient inefficace sous les successeurs de Charlemagne qui n'ont pas l'aura et l'autorité nécessaires pour faire respecter le lien établi. Les autres ferments de désintégration administrative: Comme sous la dynastie mérovingienne, le roi carolingien, dans le but de limiter l'autorité comtale, octroie, mais de façon beaucoup plus libérale qu'avant, des diplômes d'immunité à de grands domaines. [...]
[...] C'est le propriétaire du domaine, l'immuniste, qui exerce les pouvoirs normalement dévolus au comte sur ses terres: convocation des troupes, justice, impôts. Ces immunistes, qui sont de simples particuliers et non pas des agents royaux, vont à leur tour échapper au contrôle du roi. Bibliographie Histoire des institutions politiques de l'ancienne France Fustel de Coulanges, Numa Denis (1830-1889) / Hachette / 1890-1892 La royauté et les élites dans l'Europe carolingienne, début IXe siècle aux environs de 920 [Texte imprimé] Centre d'Histoire l'Europe du Nord-Ouest, Université Charles-de-Gaulle- Lille 3 / impr. [...]
[...] L'Empire est alors déchiré par des luttes fratricides qui se poursuivent après la mort de Louis le Pieux en 840 et aboutissent au partage de Verdun en 843: la Lotharingie et le titre impérial reviennent à Lothaire Ier tandis que la France orientale échoit à Louis le Germanique et la Francie occidentale à Charles le Chauve. II- Les moyens du gouvernement carolingiens Les Carolingiens réforment l'administration mais cette réforme s'avère insuffisante Le contenu de la réforme administrative La réforme concerne l'administration centrale et l'administration locale La réforme de l'administration centrale: Le palais est maintenu. Cependant, les Carolingiens suppriment la fonction de maire du palais. [...]
[...] La fonction comtale devient officiellement viagère sous Charles le chauve en 843. Ce dernier s'engage à ne pas révoquer un comte sans juste motif reconnu par un jugement rendu dans le cadre d'un plaid. L'hérédité est, elle, instituée par le capitulaire de Quierzy-sur-Oise de 877 qui prévoit que si un comte meurt pendant l'expédition italienne, son fils sera appelé à exercer la fonction de son père. Les insuffisances de la réforme administrative En dépit des mesures de contrôles prises par les Carolingiens, les comtes multiplient les abus Par ailleurs, d'autres ferments de désintégration administrative apparaissent L'échec du contrôle comtal: Charlemagne met en place l'institution des missi dominici les envoyés du maître afin de contrôler les comtes, inaugurant ainsi une longue tradition de contrôle des agents locaux par des agents du pouvoir central. [...]
[...] La royauté carolingienne En 751, Pépin le Bref, maire du Palais, détrône le dernier roi mérovingien Chidérix II et fonde la dynastie carolingienne (qui doit son nom au fils de Pépin le Bref: Charlemagne). La dynastie carolingienne connaît une première période d'expansion politique et territoriale avant de sombrer dans la décadence et de laisser place en 987 à une nouvelle dynastie, la dynastie capétienne. En effet, dans les premiers temps carolingiens, on assiste à une immense politique de conquête: Charlemagne maîtrise un territoire qui correspond à peu près ) l'Occident européen actuel. [...]
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