Royauté carolingienne, Carolingiens, Romains, royaume, Clovis, Mérovingien
Le Moyen-âge est une période de l'Histoire qui s'étend du 5ème au 15ème siècle. Le début de cette ère est marqué par le règne de deux grandes dynasties successives, les Mérovingiens auxquels vont succéder les Carolingiens.
En effet, l'arrivée au pouvoir de Clovis, en 481, inaugure l'ère de la dynastie mérovingienne. Celle-ci s'achève en 751 lorsque Pépin le Bref dépose le dernier roi Mérovingien : c'est le début de l'ère Carolingienne qui prendra fin en 888. Chacune de
ces deux dynasties est marquée par ses origines germaniques. Cependant, l'empire qui a chuté en 476 influe sensiblement sur la conception du pouvoir.
[...] La survivance de certaines traditions germaniques Nonobstant la forte influence de l'empire romain, la dynastie Carolingienne, tout comme la dynastie Mérovingienne avant elle, est empreinte de vestiges liés à ses origines germaniques. Ainsi, la royauté Carolingienne conserve une conception assez personnelle du pouvoir. Il y en effet, une personnalité du lien qui unit les hommes ; c'est un lien d'homme à d'homme, qui se manifeste à travers le serment général de fidélité au roi. Cette procédure amorce le début de la vassalité. [...]
[...] La royauté Carolingienne prend fin avec l'avènement d'Hugues Capet, en 987. L'analyse de la royauté Carolingienne soulève deux éléments : d'une part, la conception du pouvoir chez les Carolingiens et d'autre part, le déclin du royaume et une succession floue (II). I. La conception du pouvoir chez les Carolingiens La royauté Carolingienne, qui régna de 751 à 987, est empreinte d'une très forte influence de l'empire romain en dépit de la survivance de certaines traditions germaniques A. Une forte influence romaine À la suite de son coup d'Etat en 751, Pépin le Bref souhaite obtenir l'appui de l'Eglise, et légitime ainsi son acte. [...]
[...] Dissertation La royauté carolingienne Le Moyen-âge est une période de l'Histoire qui s'étend du 5 ème au 15ème siècle. Le début de cette ère est marqué par le règne de deux grandes dynasties successives, les Mérovingiens auxquels vont succéder les Carolingiens. En effet, l'arrivée au pouvoir de Clovis, en 481, inaugure l'ère de la dynastie Mérovingienne. Celle-ci s'achève en 751 lorsque Pépin le Bref dépose le dernier roi Mérovingien : c'est le début de l'ère Carolingienne qui prendra fin en 888. [...]
[...] Une hérédité masquée À compter du règne de Charlemagne, les rois Carolingiens prennent l'habitude d'assurer leur succession. Ils font, en effet, élire leur fils futur roi par l'assemblée des grands. L'aristocratie se croit ainsi associée au pouvoir mais en fait, il n'en est rien : elle n'est là que pour approuver le prétendant avancé par le roi et asseoir, ainsi, la légitimité du successeur. En outre, cette élection est dite electio populi alors que le peuple n'est à aucun moment associé à cette élection. [...]
[...] Toutefois, en 987, Louis V alors roi des Francs décède sans descendance, mais il existe un Carolingien susceptible d'accéder au trône, Charles de Lorraine, fils de Louis IV. L'aristocratie souhaitant mettre un terme à la dynastie Carolingienne, écarte du pouvoir le prétendant au trône et élit, en 987, Hugues Capet. La royauté Carolingienne s'achève, tandis que s'ouvre la dynastie Capétienne. Le Plaid, ou l'assemblée des grands, va alors acquérir une importance croissante : elle joue désormais un rôle actif dans l'élection du successeur du roi. [...]
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