Régence d'Otton III par sa mère Théophano et sa grand-mère Adélaïde avec l'appui des ecclésiastiques notamment Willigis de Mayence et l'évêque Hildebrand de Worms, chef de la chancellerie. L'importance du pouvoir des reines découle en bonne partie de leur reconnaissance comme consors regni, titre porté par Adélaïde dès 962 et qui manifeste une étroite association au trône de la reine du vivant même du roi. Cet aspect est probablement renforcé par l'héritage byzantin de Théophano mais contrairement à l'empire d'Orient aucune femme n'agit en Germanie de sa propre autorité mais seulement à travers la royauté de son fils (...)
[...] Dans ces années apparition de formes proches de la paix de dieu en Lothar et Rhénanie : Liège et Cologne interdisent de se battre à certaines périodes et Landfriede (paix régionale) en Bavière : ce mouvement est impulsé par les évêques et il est lié aux troubles survenus dans le cadre de la lutte entre le pape et l'empereur et le relais est pris quasi immédiatement par les princes expédition italienne d'Henri, obtient la couronne impériale des mains de Clément III, mort quelques mois plus tard de Grégoire VII à Salerne. Concile de Mayence en mai 1085 : Henri IV fait déposer une quinzaine d'évêques grégoriens mais le roi ne peut guère reprendre pied en Saxe où la lutte est menée par les évêques d'Halberstadt et de Magdebourg. Royaume de Germanie est déchiré. [...]
[...] L'intégration du royaume de Bourgogne renforça l'hégémonie du roi de Germanie qui contrôlait tous les passages vers l'Italie mais Bourgogne conserve ses traditions et une aristocratie très puissante. E. Henri III Conrad II mort en 1039, inhumé à Spire. Succession sans problème à son fils. En 1042, il confie le duché de Bavière à Henri de Luxembourg, en 1045 duché de Souabe donné au comte palatin Otton et en 1047 duché de Carinthie au souabe Welf III. Henri confiait les duchés à des hommes de la plus haute aristocratie qui n'étaient pas implantés localement. [...]
[...] Il porta de ce fait la conception sacrale de la royauté à son apogée : régnant sur terre en lieu et place du Christ, il entendait que tout pouvoir, laïc et ecclésiastique lui soit subordonné. B. Un nouvel équilibre politique Devise renovatio regni Francorum d'origine carolingienne : s'intéresse plus à la Germanie + Bourgogne qu'à l'Italie. Prépare l'intégration du royaume de Bourgogne en obtenant que Rodolphe III sans enfants le reconnaisse comme son successeur en 1006. Grand enjeu : frontières de l'est : roi de Pologne Boleslaw étend son influence sur la Bohême et refuse de faire hommage à Henri. Il aide la révolte d'Henri de Schweinfurt au sujet du duché de Bavière. [...]
[...] Il est couronné en janvier 1099 à Aix, promet de ne jamais nuire aux intérêts et à la vie de l'empereur son père mais prend la tête d'une coalition anti-impériale fin 1104 après que la pape Pascal II réitère l'excommunication du roi Henri IV et de ses partisans en 1102. L'empereur se réfugie en Basse-Lothar mais fut capturé par ruse par son fils qui possède ainsi les insignes impériaux. Assemblée d'Ingelheim en 1105, Henri IV renonce officiellement au trône et son fils Henri V fut investi des insignes impériaux le 7 janvier 1106. [...]
[...] Soumission de Godefroy en 1049 devant la coalition royale et la condamnation morale de Léon IX, ancien évêque de Toul. Godefroy va en Italie puis à la mort du duc Frédéric, investi par le roi, reprend la Basse Lothar en 1065. Haute Lothar donné au comte Adalbert. Contrairement aux duchés du sud, Lotharingie reste aux mains des la noblesse locale. Evêques meilleurs alliés du souverain : Henri III suit la politique de ses prédécesseurs : distribue aux Eglises immunité, droits régaliens, comtés entiers en échange du service. [...]
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