Roi, pape, Empereur, XIIIe siècle, XIVe siècle, féodalité, fiefs, Philippe le Bel, Eglise catholique, dynastie des Habsbourg, Philippe Auguste, Boniface VIII, querelle bonifacienne, excommunication, Saint Thomas d'Aquin, pragmatique sanction, gallicanisme politique
À la fin du XIIIe siècle, le système féodal commence à s'estomper, les fiefs disparaissent, le roi est souverain, sa souveraineté est interne et externe. Le XIII siècle est un siècle d'apogée, en effet l'élan économique et démographique se poursuit. De plus, à la fin du XIIIe siècle, il y a un passage à la souveraineté, assuré sous le règne de Philippe le Bel. L'histoire européenne a été marquée par ce Roi, qui va assurer l'indépendance du pouvoir royal. La souveraineté a plusieurs sens selon les époques, mais elle a également deux aspects fondamentaux. La souveraineté à un aspect interne, en effet, la souveraineté est l'affirmation d'un pouvoir de la nation, la souveraineté du roi va passer par une reprise en main des prérogatives de puissances publiques qui étaient exercées par les seigneurs, mais cette reprise va être accompagnée de modifications de ces droits régaliens, le roi va exercer son pouvoir de manière indépendante.
[...] Philippe II, le Roi de France est également appelé Philippe Auguste, car c'est le titre des Empereurs romains. Au temps de Philippe le Bel, une phrase était utilisée permettant à l'indépendance de ne plus être contestée. En effet, la phrase « Le Roi est empereur en son royaume » était utilisée sur le plan interne pour fortifier le Roi contre les forces internes, mais également contre la féodalité, et permettant d'affirmer qu'il possède un pouvoir législatif et judiciaire. Mais cette phrase est également utilisée sur le plan externe pour affirmer l'indépendance du Roi à l'égard de l'Empereur. [...]
[...] Et d'autre part, le Roi va prendre son indépendance face au Pape avec la querelle bonifacienne, qui les sépare, et avec la naissance du gallicanisme. Le Roi est donc souveraineté, avec une indépendance sur le plan externe, mais également sur le plan interne. Plus aucun obstacle culturel n'empêche le pouvoir du Roi. De cela, émane la naissance de l'État. Cette naissance n'est pas totale à cause de la guerre de Cent Ans. De cette guerre, la royauté était sur le point de disparaître, mais elle en sort grandie, avec de nouvelles structures, juridiques et administratives. [...]
[...] Les choses au concile de Constance, provoqué par l'Empereur. Les papes essaient de reprendre le pouvoir sur l'Église. De nombreuses réformes apparaissent à la fin du XVe siècle, concernant l'élection des évêques et des abbés, remise en cause par les Papes. Les évêques étaient élus localement (pouvoir local), cependant cette élection n'arrangeait pas le Pape, qui décida de l'élire directement (pouvoir central). Lorsque la papauté est réunifiée au Concile de Constance, le Roi veut affirmer l'indépendance de l'Église de France. [...]
[...] Ainsi, comment le Roi parvient-il à devenir indépendant face à l'Empereur, mais également face au Pape, afin de devenir seul empereur en son royaume au XIIIe et XIVe siècle ? Tout d'abord, le Roi devient indépendant face à l'Empereur mais il prend également son indépendance face au Pape (II). I. L'indépendance du Roi face à l'Empereur Il y a une indépendance du Roi face à l'Empereur avec d'une part les prétentions impériales vis-à-vis des Rois mais également avec la riposte du Roi de France A. [...]
[...] Le roi, le pape et l'Empereur aux XIII et XIV siècles À la fin du XIIIe siècle, le système féodal commence à s'estomper, les fiefs disparaissent, le roi est souverain, sa souveraineté est interne et externe. Le XIII siècle est un siècle d'apogée, en effet l'élan économique et démographique se poursuit. De plus, à la fin du XIIIe siècle, il y a un passage à la souveraineté, assuré sous le règne de Philippe le Bel. L'histoire européenne a été marquée par ce Roi, qui va assurer l'indépendance du pouvoir royal. [...]
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