« Qui m'aime me suive ! ». Voilà les mots prononcés par Philippe VI de Valois en 1328 pour inciter les nobles à aller se battre contre les rebelles de Flandres. En effet, les barons du Royaume se montrèrent d'abord réticents à se jeter dans cette bataille, mais le roi sut les convaincre. Cela, nous montre que l'un des rôles du roi est bien celui de chef de guerre. Ce que dit Philippe VI révèle aussi l'amour d'un peuple pour son roi, ou du moins sa confiance. Il a le devoir de mener ses troupes à la victoire comme celui de mener son peuple au salut, car en plus d'être le défenseur de son peuple le roi a une dimension divine se concrétisant par le sacre ; il est le représentant de Dieu sur Terre. Dans un monde chrétien, il s'agit une fois de plus de protéger son peuple à la fois de l'enfer et de l'ennemi. Il est donc un combattant comme le représente son épée, un de ses attributs symboliques.
[...] Quand le roi est faible, il n'y a pas de commandement supérieur et les luttes pour le pouvoir éclatent, mais un roi fort ne veut pas dire un absolutisme inattentif aux besoins du royaume. De plus la modernisation du Royaume et donc de l'armée est inévitable pour gagner les batailles ce qui induit aussi une évolution du statut du roi et de sa monarchie. L'ébranlement de la féodalité montre que le pouvoir peut être donné à d'autres mais aussi que le roi est finalement le plus apte à gouverner une société médiévale en modernisation. [...]
[...] Dans le même temps la Jacquerie se déroule, il s'agit d'une grande révolte paysanne là encore contre le pillage des anglais. Le dauphin cède mais l'utopie tourne court Etienne Marcel se fait assassiner. Charles V va pouvoir restituer un certain ordre royal montrant ainsi la nécessité du roi tout en prenant compte des idées d'Etienne Marcel ; il va instituer une décentralisation avec la politique des apanages et débarrasse les grandes compagnies du royaume avec Du Guesclin. Bourguignons contre Armagnacs Après la lutte contre le parti navarrais, le royaume de France va encore se déchirer en deux. [...]
[...] Il joue alors un rôle de roi pacificateur permettant d'unir presque un Etat pour pouvoir mettre fin à la guerre de Cent Ans. La fin d'une guerre Avec le traité d'Arras, les bourguignons délaissent l'alliance anglaise sentant bien que leur défaite est proche. Sans aide financière supplémentaire désormais et en conflit interne sur les prétendants à la couronne d'Angleterre et la situation économique et sociale, l'Angleterre n'a plus les moyens de défendre convenablement les territoires qu'elle occupe en France. La Haute Normandie alors se révolte contre les anglais et Charles VII peut récupérer Paris. [...]
[...] La maladie du roi va vite permettre une appropriation du pouvoir par les régents et donc des frasques dues à des jalousies. Jean Sans Peur fait assassiner Louis d'Orléans en en 1407. Son fils pour le venger monte un groupe contre les Bourguignons qui soutiennent Jean Sans Peur, avec le dauphin et Bernard VII d'Armagnac et font assassiner à leur tour Jean Sans Peur en 1419. Les bourguignons se tournent alors vers les anglais et font fuir le dauphin à Bourges. [...]
[...] La première phase de la guerre de Cent Ans se termine avec un royaume de France vaincu, pillé, ruiné et donc un roi contesté. II. Un roi entre deux guerres Contestations et Révoltes Pendant la capture de Jean II le Bon, Charles le Mauvais est libéré car jugé plus apte que le dauphin trop faible à diriger le royaume en l'absence du roi. En effet celui-ci peut prétendre au trône de France car descendant de Louis X par sa mère. [...]
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