En 476, c'est la chute de l'Empire romain d'Occident avec la victoire d'Odoacre sur Romulus Augustulus. Débute alors la dynastie mérovingienne. Issus des francs saliens, les Mérovingiens ont eu pour premier roi Clovis, petit fils de Mérovée qui donna le nom de la lignée. La succession est assurée par la loi salique qui partage le royaume entre les fils du roi, ce qui crée une grande instabilité ainsi que des querelles violentes pour la prise du pouvoir. La notion d'Etat qui était née sous la République a disparu.
Le monarque, rex francorum, est un chef militaire qui détient un pouvoir patrimonial ce qui explique les fréquentes divisions du royaume durant cette dynastie. En outre, pour asseoir leur autorité, les rois mérovingiens doivent acheter la fidélité des leuds par des legs, c'est ainsi qu'ils se ruineront et c'est ce qui justifie que certains sèment la terreur.
Le pouvoir étant patrimonial, la richesse des rois sous l'époque franque était un élément capital qui leur permettait d'asseoir leur autorité. La perte progressive du trésor mérovingien constitua un élément important de la prise du pouvoir des maires du palais. Mais, si les Carolingiens possédaient un trésor important, symbole de leur puissance, ils finirent par s'appauvrir eux aussi.
En quoi peut-on dire que les ressources du rex francorum n'étaient pas de nature à assurer un pouvoir durable ?
[...] Les taxes ou impôts plus ou moins forfaitaires que les rois voulaient imposer se dissimulaient sous l'apparence d'une tradition en raison du caractère légaliste de l'administration mérovingienne qui continuait à se servir des mêmes mots et des mêmes concepts que l'ancienne tradition. En revanche, la tradition romaine des impôts sur les terres avait été maintenue par les Mérovingiens. Le sol était la principale des ressources en cas de besoin. Les impôts sur les terres étaient perçus et conservés par les propriétaires fonciers. [...]
[...] Le contexte social se caractérise par des clivages de richesse assez significatifs. Le pouvoir étant patrimonial, la richesse des rois sous l'époque franque était un élément capital qui leur permettait d'asseoir leur autorité. La perte progressive du trésor mérovingien constitua un élément important de la prise du pouvoir des maires du palais. Mais, si les Carolingiens possédaient un trésor important, symbole de leur puissance, ils finirent par s'appauvrir eux aussi. En quoi peut-on dire que les ressources du rex francorum n'étaient pas de nature à assurer un pouvoir durable? [...]
[...] Les redevances étaient fixes et stables, les tenures étaient héréditaires, l'ensemble facilitant une complexe fixité des redevances et empêchant toute harmonisation des taxes. Les redevances des tenures ont évolué en fonction de critères chronologiques, des terroirs ou selon le statut juridique des sols. Les redevances les plus anciennes ont probablement été fixées en nature. À cela, il fallait ajouter les prestations de travail. Selon les régions la répartition des taxes est différente. Les cens étaient réglés en fonction du statut juridique des terres et non des personnes. Les deux redevances liées à la guerre, l'hostilium et le carnaticum étaient payables en argent. [...]
[...] Les ressources du rex francorum En 476, c'est la chute de l'Empire romain d'Occident avec la victoire d'Odoacre sur Romulus Augustulus, débute alors la dynastie mérovingienne. Issus des francs saliens, les Mérovingiens ont eu pour premier roi Clovis, petit fils de Mérovée qui donna le nom de la lignée. La succession est assurée par la loi salique qui partage le royaume entre les fils du roi, ce qui crée une grande instabilité ainsi que des querelles violentes pour la prise du pouvoir. [...]
[...] L'acte consacrant officiellement la défaite d'un roi adverse était la prise du trésor et des terres. La prise des butins et l'augmentation de la richesse du roi était donc l'activité principale des armées au combat. La valeur des armées se mesurait à l'importance des prises. De plus, les prises de butins étaient doublées de captures de riches vaincus échangés contre des rançons. Les peuples vaincus soumis étaient obligés à verser des tributs qui allaient rejoindre le trésor royal. Les guerres carolingiennes nécessitaient des armements lourds et coûteux ce qui entraînait une augmentation des impôts. [...]
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