L'institution hiérarchisée et organisée qu'est l'Église catholique au Moyen âge central est un organisme qui se caractérise par la pluralité du clergé, régulier et séculier. Encadrée par les clercs, qui ont reçu la tonsure et sont ordonnés, elle compte également des moines, qui possèdent un rôle spirituel essentiel. L'Église, unie, organisée, est ainsi un réel organisme puissant au Moyen-Âge, regroupant un clergé hiérarchisé et nombre de fidèles.
[...] Les ressorts de la domination de l'Église (début XIe siècle - début XIVe siècle) Comment l'Église redéfinit-elle ses liens avec les différents pouvoirs du XIe au début du XIVe siècle ? I. L'Église influente du XIe siècle A. Une institution organisée L'institution hiérarchisée et organisée qu'est l'Église catholique au Moyen âge central est un organisme qui se caractérise par la pluralité du clergé, régulier et séculier. Encadrée par les clercs, qui ont reçu la tonsure et sont ordonnés, elle compte également des moines, qui possèdent un rôle spirituel essentiel. [...]
[...] La domination de l'Église s'inscrivant dans le bâti et les croyances Ce succès de l'Église se traduit par un renouveau spirituel dans la France du Moyen âge classique. Des formes de monachisme nouveau se mettent en place, dont l'érémitisme, les communautés religieuses . Le monastère autonome de Cluny est une pièce de l'empire monastique, qui se crée alors : c'est un instrument de contrôle du pape, directement soumis à sa puissance, qui connaît une influence à l'échelle de l'Europe. La floraison gothique du Moyen âge central est à l'origine de grandes constructions qui marquent dans le sol la puissance religieuse catholique : cathédrales, abbayes Ces bâtiments sont le marqueur d'une vie religieuse foisonnante, et ce jusqu'au début du XIVe siècle, lorsque la croissance et la prospérité de l'Europe connaissent une stagnation. [...]
[...] Mais une Église soumise aux laïcs Sous les Carolingiens, les souverains collaboraient avec l'Église. Au Moyen- Âge, l'Église est aux mains des laïcs, l'investiture se fait « clero et populo », c'est-à-dire par l'acclamation des clercs et laïcs. L'évêque possède alors une place majeure au sein de l'Église. Il est proche du pouvoir, surveille le peuple, ne tolérant pas l'hétérodoxie. Le roi de France procède à son investiture, jusqu'à la Réforme grégorienne. II. Une Église puissante dès la Réforme grégorienne A. Le renouvellement politique de l'Église La Réforme grégorienne a lieu au XIe siècle, sous l'impulsion de la papauté. [...]
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