Carolingien, déclin
Un poète du IX ème siècle, Florus avait affirmé à propos des derniers Carolingiens qu' « Au lieu d'un vrai et grand roi, l'on n'eut plus que des roitelets. Ces monarques dont la puissance s'affaiblissait de plus en plus, devaient tomber comme avaient fait les Mérovingiens. » À l'instar des rois décrits dans le présent poème, les deux bâtisseurs de l'empire, Pépin le Bref et son fils Charlemagne, avait fondé un Etat, bien constitué et convenablement organisé. Vis à vis de l'étranger, l'empire franco-romain, fondé sur l'alliance du trône et de l'autel, était une puissance importante, supérieure à celle de tous les autres peuples et respectées par eux.
[...] Le prélude à l'implosion carolingienne A. Des traditions Franques à la source des maux L'Eglise dans son absorption de l'Etat : L'Eglise tendait à l'absorption de l'Etat, ce qui lui était d'autant plus facile qu'elle possédait une grande partie du territoire. Le paradoxe de L'ordinatioImperi : une volonté de concilier tradition franque de partage et unité de l'empire qui malheureusement amène à la désunification (839 diète de Worms : Serments de Strasbourg, alliance des deux frère contre Lothaire) 843 : traité de Verdun et portée, déchirement familial et guerres intestines B. [...]
[...] Histoire des Institutions En quoi le règne de Louis le Pieux, dit Débonnaire, amorce t'il le déclin de l'empire carolingien ? Un poète du IX ème siècle, Florus avait affirmé à propos des derniers Carolingiens qu' Au lieu d'un vrai et grand roi, l'on n'eut plus que des roitelets. Ces monarques dont la puissance s'affaiblissait de plus en plus, devaient tomber comme avaient fait les Mérovingiens. À l'instar des rois décrits dans le présent poème, les deux bâtisseurs de l'empire, Pépin le Bref et son fils Charlemagne, avait fondé un Etat, bien constitué et convenablement organisé. [...]
[...] La participation des invasions normandes à l'accélération du déclin : perte de légitimité des rois carolingiens Les dangers extérieurs écartés grâce à l'action persévérante des premiers dynastes renaissent sous le règne de Louis le Pieux, notamment les incursions scandinaves (Danois, Suédois etc . ) Le coup de ces intrusions est très élève = économiquement et politiquement (met à mal la légitimité des rois carolingiens qui n'arrivent pas à endiguer ce phénomène de piraterie) Bien qu'en soit cela ne soit pas la raison essentielle de la chute de l'empire carolingien, il y contribue largement puisque c'est la capacité des Robertiens à endiguer ce problème qui permettra en partie leur accession au trône. [...]
[...] Cette importance donnée à la double aristocratie militaire et ecclésiastiques, consacrée par le règne de Louis le Pieux, unique successeur de Charlemagne ne servit qu'à affermir le pouvoir des évêques et des leudes, et fit Naitre dans les esprits une tendance qui devint bientôt générale et irrésistible vers le morcellement et la décentralisation. En quoi le règne de Louis le Pieux, dit Débonnaire, amorce t'il le déclin de l'empire carolingien ? Si l'on assiste durant le règne de Louis le Pieux à l'implosion progressive de l'empire carolingien il suffira d'un chassé croisé dynastique et des invasions barbares pour consacrer le déclin définitif de la dynastie carolingienne. I. [...]
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