Puissance royale, Moyen Âge, Clovis, Charles VIII, empire romain, Charlemagne, période mérovingienne, Wisigoths, Childebert 1er, religion, loi, société politique, Philippe le Bel
Clovis et Charles VIII, qui embrassent la période du Moyen Âge, sont tous deux à la tête d'une grande puissance royale, mais les caractéristiques de leur puissance sont toutefois différentes. De fait, la puissance royale se définit par son poids militaire comme chez Clovis, son autorité sacrée et symbolique, ses alliances et/ou son pouvoir administratif notamment judiciaire comme avec Charles VIII. Tout au long du Moyen Âge, la puissance royale évolue en nature et en ampleur. À partir du Ve siècle, l'Occident est le théâtre de la décomposition de l'Empire romain et la recomposition en royaumes barbares. Les incursions barbares font évoluer l'Occident en royaumes dynamiques qui donnent le "la" pour les mutations de la puissance royale.
[...] Le pouvoir papal est à son apogée au XIe siècle. Fait de l'ombre à la royauté avec la revendication de la potestas et de l'auctoritas (théorie des deux glaives) en invoquant la fausse donation de Constantin. Ex. : Adalbéron de Laon en position dominante face au roi Robert comme un maître avec son élève. - L'étendue du pouvoir papal fait de l'ombre à la royauté : Pouvoir culturel (monopole des textes divins) Pouvoir économique (Église [dîme, indulgences + régulier (empire clunisien) Pouvoir politique (évident quand société et Église se confondent. [...]
[...] En somme, on passe de phases d'une pluralité de puissants rois à une puissance royale, au singulier extrait de la personne royale au profit d'une entité pérenne. Mais alors, bien plus tard, au XVIIe siècle, le roi se réaffirme comme individu avec Louis XIV. Bibliographie Baschet Jérôme, La civilisation féodale Le Goff Jacques, À la recherche du moyen-âge Pastoureau Michel, Le roi tué par un cochon Vincent Catherine, Introduction à l'histoire de l'occident médiéval Magazine et émission Les lundis de l'histoire dirigé par Jacques Le Goff L'Histoire, Saint Louis et le monde. [...]
[...] Sa puissance ne se base que sur ses conquêtes. Ex : Clovis vainc les Wisigoths, un royaume pourtant très puissant. À la mort de Clovis, la royauté est divisée entre ses quatre descendances, mais la puissance royale est aussi divisée par quatre Ex. : Childebert 1er n'a plus qu'une petite partie du nord-ouest du royaume des francs. B. Le passage de la dynastie mérovingienne à Carolingienne, une période charnière pour la réaffirmation du pouvoir royal ? le passage de la dynastie mérovingienne à Carolingienne Thierry IV, un roi inapte à l'exercice du pouvoir, car trop jeune. [...]
[...] - Mais, l'union avec le pape est aussi révélatrice d'une puissance partagée avec l'Église. Ex. : Le cas du sacre (une arme à double tranchant, reconnaissance réciproque du pouvoir. C. L'affirmation d'une puissance royale sous Charlemagne ? La puissance royale de Charlemagne est évidente L'empire carolingien garantit une forme d'unité de l'occident. Un pouvoir administratif, imitation toutefois peu durable du modèle romain. Ex. : Héritage carolingien (architecture, la caroline, admonitio generalis . Mais, la puissance carolingienne n'est pas que royale - elle est aussi impériale. [...]
[...] Ex : félonie, système d'ost et d'aide financière atteint ses limites. L'impermanence de la guerre et de la peste, leur caractère imprévisible perturbe lourdement l'autorité de l'Église qui n'arrive ni à expliquer ni à apporter une solution Ex1 : Bataille de Poitiers 1356 = renversement, les Anglais plus faibles arrivent à capturer Jean II, roi de France. Ex2 : La peste touche aussi les fidèles très rigoureux dans leur vie religieuse. Permet le développement fiscal de la royauté Les impôts se redirigent plutôt vers une armée royale centralisée, professionnalisée et soldée. [...]
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