Jeanne d'Arc, procès, 1430, Inquisition, Charles VII, Cauchon, Pucelle, Orléans, Rouen, bûcher, Dieu, abjuration, relaps, 1429, guerre, Cent Ans, Beauvais, Compiègne
Jeanne d'Arc, la jeune femme de dix-neuf ans qui succombe dans les flammes le 30 mai 1431 après un procès ouvert le 9 janvier de la même année, naît en 1412 (date généralement admise mais qui porte encore à discussion) dans le village vosgien de Domrémy. Le royaume de France est alors sous le contrôle de trois pouvoirs qui s'affrontent : Philippe le Bon, duc de Bourgogne et Henri VI, roi d'Angleterre (représenté par le duc de Bedford, régent du royaume de France) contre Charles VII, roi de Bourges. Ce dernier, dauphin de France, est dans une situation délicate lorsqu'il rencontre pour la première fois Jeanne d'Arc en mars 1429 à Chinon. La Pucelle reprend Orléans et fait sacrer Charles VII roi de France à Reims en mai et juillet 1429. Cependant, aux premières victoires succèdent les défaites de la fin de l'année 1429 (ex : assaut de Paris).
Jeanne est faite prisonnière le 24 mai 1430 à Compiègne alors qu'elle venait à l'aide de cette ville, elle passe alors entre les mains de l'ennemi et est finalement remise aux Anglais qui la font traduire devant la justice ecclésiastique. Quelles motivations, autres que religieuses, mènent le procès de Jeanne d'Arc ? La Pucelle a-t-elle été victime d'un déni de justice ?
[...] Il se réfugie donc à Rouen, ville solidement tenue par les Anglais. Mais pourquoi Pierre Cauchon, simple évêque sans évêché, a-t-il été choisi pour diriger le procès de Jeanne d'Arc ? En fait, Jeanne est faite prisonnière à Compiègne le 24 mai 1430, c'est-à-dire sur les terres de l'évêché de Beauvais. Le droit ecclésiastique prévoyant que les affaires d'hérésies doivent être jugées par l'évêque dont le diocèse est concerné, il est logique que le procès de Jeanne d'Arc revienne à l'évêque Cauchon. [...]
[...] Les voix de Jeanne d'Arc Les voix de Jeanne sont le point majeur des interrogatoires, pourtant le jugement ne porte jamais sur le contenu des voix de Jeanne puisqu'elle refuse de les révéler. Les juges se contentent donc de juger le seul fait d'avoir des voix. L'Eglise de l'époque considère qu'un lien direct entre un homme et Dieu est impossible, et que ce dialogue doit obligatoirement passer par l'intermédiaire de l'institution ecclésiastique. L'idée que Jeanne, une simple paysanne, puisse communiquer avec Dieu est prise pour un pêcher d'orgueil par les juges qui sont tous des experts en théologie. [...]
[...] De plus, beaucoup d'entre eux voient dans les voix une preuve de possession de Jeanne par le diable. En effet, comment des gens rangés du côté anglo-bourguigon, qui croient être du parti de Dieu, pourraient-ils penser qu'une femme qui les combats est envoyé par Dieu. Si ces voix ne viennent pas de Dieu, elles viennent donc forcément du Malin et Jeanne est une sorcière. Le port d'habits masculins Jeanne porte des habits d'homme pour deux raisons : la première est qu'il est plus facile de monter à cheval au combat avec une armure, la seconde est que se retrouvant au milieu d'hommes, elle ne souhaite pas être victime de leurs instincts masculins. [...]
[...] A l'origine, cet organe conçu en 1232 lors du concile de Toulouse par la papauté, est fait pour mener le combat contre l'hérésie cathare et plus généralement pour assurer l'orthodoxie des clercs et des fidèles. L'Inquisition à donc pour fonction de juger et condamner les coupables de déviances dogmatiques. Elle est depuis 1232 le monopole de l'ordre des prêcheurs, c'est-à-dire des dominicains. La torture, que Cauchon tente d'utiliser le 9 mai contre Jeanne, est autoriser en 1252 sans les procès d'inquisition. [...]
[...] Elle est même canonisée en 1920 et faite sainte patronne secondaire de la France par Pie XI en 1922. [...]
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