Pouvoir royal sous les Carolingiens, 751-888, plan détaillé, Europe occidentale, Charlemagne, Charles Martel, Regnum Francorum, Pépin le Bref, Childéric III, sacre de 751, pape Zacharie
"Le nom et la gloire de l'empire sont également perdus. Les royaumes jusqu'alors unis, ont été déchirés en trois parts", tel se lamente Florus, l'écolâtre de Lyon, à propos du partage de Verdun de 843, brisant l'idée et l'unité de l'Empire carolingien et portant un coup mortel au pouvoir des empereurs carolingiens. Mais comment en sommes-nous arrivés-là ? Quelques mises au point s'imposent. Tout d'abord, en politique, le pouvoir est la capacité à obtenir des choses et surtout des individus qu'ils se comportent comme on le souhaite. Il correspond à l'autorité souveraine, c'est-à-dire le gouvernement d'un État.
[...] Le pouvoir royal sous les Carolingiens (751-888) : plan détaillé « Le nom et la gloire de l'empire sont également perdus. Les royaumes jusqu'alors unis, ont été déchirés en trois parts », tel se lamente Florus, l'écolâtre de Lyon, à propos du partage de Verdun de 843, brisant l'idée et l'unité de l'Empire carolingien et portant un coup mortel au pouvoir des empereurs carolingiens. Mais comment en sommes-nous arrivés-là ? Quelques mises au point s'imposent. Tout d'abord, en politique, le pouvoir est la capacité à obtenir des choses et surtout des individus qu'ils se comportent comme on le souhaite. [...]
[...] La prise de pouvoir par Arnulf de Carinthie met un terme définitif au règne des Carolingiens, du moins en Francie occidentale. Pour répondre à notre problématique, le pouvoir carolingien à donc connu une phase de construction et d'établissement de 751 à 768, date où Charlemagne devient roi des Francs, avant de croitre et de monter en puissance sous le règne de Charlemagne de 768 à 814, puis, tout comme les Mérovingiens, a subi une phase de déclin tout au long du IXe siècle avant de s'effacer lors d'un coup d'État. [...]
[...] - Par négociation avec les élites régionales (846 : reconnaissance de l'autonomie de la Bretagne). ← Le pouvoir impérial multiplie les concessions pour s'assurer du soutien de l'aristocratie et de l'Église (affaiblissement du pouvoir carolingien). - Les honores deviennent inaliénables à titre viager (le roi n'a plus le droit de destituer les hommes qu'il nomme à des fonctions publiques, sauf en cas de faute grave) - Interdiction de toucher au patrimoine des églises (pas de nouvelles sécularisations de terres d'Église comme cela avaient pu être fait sous Charles Martel ou Pépin le Bref). [...]
[...] - Application de l'onction royale : le roi devient intouchable comme les rois de l'Ancien Testament. - Bénédiction de la famille royale : seuls les descendants de Pépin III peuvent désormais être rois. - La légitimité de Pépin III est désormais de droit divin et ne dépend plus des seigneurs francs (Pépin III est le premier roi « très chrétien » [christianissimus] Transition : En 768, le premier roi carolingien Pépin le Bref meurt, laissant à ses deux fils Carloman Ier et Charles Ier un vaste territoire s'étendant de l'Espagne à la Bavière. [...]
[...] La fondation de la royauté sacrée ← Le soutien ecclésiastique - Pépin III a reçu une éducation religieuse, élevé dans le monastère de Saint-Denis par des moines anglo-saxons. - On peut noter l'intelligence de Pépin III de distribuer (ou plutôt rendre) des terres aux clercs, prises par son père Charles Martel (par ce biais, Pépin III s'assure un soutien inconditionnel de l'Église). - 754 : a lieu une rencontre entre le pape Étienne II et Charles III à Pontions puis alliance à Quierzy. [...]
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