Pippinides, Charles Martel, Charlemagne, marche vers le pouvoir, maire du palais, pouvoir royal
Les Pippinides sont issus d'une noble famille d'Austrasie. Pépin Ier, souche de la famille, occupe les premières grandes fonctions sous le roi Dagobert Ier en tant que maire du palais. A la mort de Dagobert Ier en 639, le pouvoir royal est entre les mains de rois bien trop jeunes. De fait, cela va donner une importance politique et une liberté de terrain aux maires du palais qui vont dans les faits exercer le pouvoir.
Cependant, pour que les Pippinides puissent accéder à la couronne et devenir roi, et même au titre impérial avec Charlemagne, ils vont devoir construire leur empire et leur dynastie avec du temps et en franchissant les marches du pouvoir les unes après les autres.
[...] Charlemagne, le Pippinide Empereur : Charlemagne, ou Charles, devient Empereur en plus d'être roi. Il est le Pippinide qui accède au rôle suprême, normalement réservé aux héritiers de Rome. De fait, une telle titulature, une telle nomination n'allait pas de soi dans ce MoyenÂge encore marqué par L'empire Romain et dont l'héritier naturel était l'Empire Byzantin. A). L'accession au titre suprême et universel : En 800, Charles reçoit le titre d'Empereur de la main du pape Léon III à Rome, le 25 décembre. [...]
[...] En 814, Charlemagne meurt, et Louis Le Pieux Accède au trône. Au travers de cette étude, nous voyons donc que les Pippinides ont su accéder aux plus hautes fonctions en procédant par étapes. Ils incarnent une nouvelle dynastie, mais ne peuvent rompre avec les traditions franques et celles de l'Empire Romain qui sont encore bien présentes. Charlemagne incarne le sommet pour les Pippinides, mais la suite de l'Histoire montre un déclin progressif, à l'image de la prise du pouvoir de cette famille originaire d'Austrasie. [...]
[...] Une nouvelle dynastie à fortifier et à protéger : Pour pouvoir rassurer ses sujets et montrer qu'il n'y a pas de rupture avec les Mérovingiens, Pépin va notamment parcourir son royaume et rassurer ses sujets. Il se comporte devant eux comme un véritable roi des Francs. Ensuite, pour protéger la dynastie naissante, il se fait sacrer une deuxième fois en 754. Mais cette fois-ci, il se fait couronner avec ses fils. De fait, à sa mort qui survient en 768, ses fils ont une légitimité établie et que personne ne peut contester. [...]
[...] La nomination de Charlemagne rompt avec la tradition et apparaît comme une usurpation. 3/4 Il devra ainsi traiter d'égal à égal avec les Byzantins. Le titre d'Empereur n'est même pas une évidence pour Charlemagne lui-même. Il ne porte pas que ce titre d'Empereur dans sa titulature, signe qu'il ne considère pas cela comme une nomination universelle et suprême. De plus, il ne prévoit pas la transmission de ce titre à ses fils lorsqu'il planifie son héritage et le partage de l'Empire. [...]
[...] Ensuite, Charles Martel est aussi un chef de guerre. Notamment avec sa célèbre victoire de Poitiers en 732 contre les musulmans. Il faut aussi noter que par tradition, les bénéfices des victoires et des conquêtes étaient redistribués entre les Grands du Royaume, afin de s'assurer de leur fidélité. Charles Martel ne déroge pas à la tradition. L'autre signe qui montre qu'il a la puissance d'un roi sont les demandes à l'aide des papes Grégoire II et Grégoire III. Ils lui demandent de l'aide afin de combattre les Lombards qui menacent alors la papauté. [...]
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