Philippe Auguste, influence, évolution de Paris, Seine, Ville de Paris
Restif de la Bretonne, écrivain connu du XVIIIe siècle disait : « Paris n'est pas la France, mais il y contribue fortement. De tout temps, elle était la plus somptueuse la plus convoitée est, et ce par la main des grands hommes ».
Le document est un cartulaire de la Ville de Paris, qui comprend un texte qui est une éloge de Paris par Guy de basoche en 1175, et une carte de la cité autant de Philippe Auguste, c'est-à-dire entre 1180 et 1223. Philippe II Auguste est né à Paris en 1165 et meurent à mantes en 1223. Il se donna officiellement le titre de roi de France en premier. Fils de Louis VII et d'Adèle de champagne, il est le dernier capétien sacré du vivant de son prédécesseur. Il établit solidement la puissance de la dynastie, quadruplant le domaine royal. L'extension du domaine amena à consolider le pouvoir royal, notamment en affaiblissant celui des seigenurs (En multipliant les charges communales et en créant les baillis et les sénéchaux sur le modèle des shérifs anglais). L'expansion du domaine royal et le perfectionnement de l'administration exigeait un centre, ce qui obligea Philippe a porté une attention croissante à la ville royale. Il fallait améliorer ses commodités, a prévu approvisionner la population et contrôlent l'activité. Mais le roi n'était pas la seule autorité de la vie, il partage la juridiction avec l'éveque et les abbés de grandes églises collégiales. Ces divisions se reflètent nettement dans la topographie de la cité royale. Si la surface enclosé par les murs de Paris et mesurables (environ 250 ha), on ne peut calculer en revanche le nombre de ses habitants.
Les estimations font état de prix de 50 000 habitants sous Philippe Auguste, ce qui fait de la capitale capétienne plus grande ville au nord des Alpes. Il est incontestable que le roi a pris une large part aux transformations que nous voyons se produire dans cette ville. Partout ses traits et par intérêt que lui porte le roi, Paris devient alors la véritable capitale du royaume.
[...] Mais semble que cette mesure fut alors limitée au quartier de la rive droite, en effet la rive gauche était un peu plus. C'est pourquoi les murs requis entourent la rive droite ont été commencés en 1190, ceux de la rive gauche ont presque fini en 1209 1210. Comment peut le constater sur la carte, une application comporte des des portes, qui permet à la population de sortir de la place forte pour cultiver les champs ou encore faire du commerce. [...]
[...] Il a fait de Paris une place forte, en même temps qu'un centre de commerce. [...]
[...] Mais le fleuve assurait les approvisionnements de la cité grâce au port, qui se trouve en amont du grand pont et s'étendait sur plusieurs centaines de mètres. Celui-ci permettait en outre aux marchands parisiens de prendre part au développement commercial du royaume. Le roi intervenait surtout le réseau fluvial, en amont comme en aval, pour promouvoir les intérêts commerciaux de ces bourgeois de Paris. Les fortifications entourent une ville traversée par un fleuve qui joue un rôle fondamental dans celle-ci. [...]
[...] L'université, dominée depuis plus d'un siècle par les abbayes de Saint-Germain-des-Prés, de Sainte-Geneviève, et de Saint-Victor. Des écoles de Paris avaient acquis une grande renommée. L.17 L'étude pour seule compagne Philippe Auguste a donc eu une influence décisive sur l'évolution de Paris. Son œuvre et son action ont beaucoup joué sur la transformation de Paris. Il s'intéresse d'abord au peuplement et fait de Paris la plus grande ville du royaume, et par-là, de quitter son rang de véritable capitale de la France. La ville devient la résidence favorite du roi. [...]
[...] C'est également la que se tiennent les sessions de la cour que se sont installées les archives royales. Sur la pointe est, reliée à la rive gauche, celle des clercs, se trouve la cathédrale Notre-Dame, comme on peut le constater sur le document, siège du seigneur-évêque. Cet édifice construit dans le nouveau style gothique et dontla premiere pierre fut posé par Maurice le Sully le en 1163. En 1182, le choeur et l'autel principal est conssacrée. Mais les transepts et la nef sont loin d'etre terminés lorsqu'il meurt en 1096. [...]
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