Pensée économique de Saint-Thomas d'Aquin au Moyen-âge, Empire romain, pouvoir temporal, papauté, croisades, art majeur, art mineur, économie de dépense, christianisme, noblesse, morale chrétienne, Somme théologique, prêt à intérêt, profit, pensée thomiste, économie médiévale
L'Empire romain s'achève à la fin du Ve siècle et la Renaissance débute à la fin du XIVe siècle. Nous avons là une tranche d'histoire de 1000 ans. La période de 500 à 1000 n'a pas été une période brillante pour l'Europe (quasi-inexistence de dirigeants d'envergure, vagues d'invasions successives). Cette période a une tendance au déclin. Il y a eu un phénomène de contraction de notre espace et de notre puissance. C'est à cette période que le pape a réussi à avoir un ascendant sur le pouvoir temporel. S'agissant de la période de 1000 à 1500 il faut distinguer deux périodes : d'une part, une période d'ascendance qui nous vient des croisades.
[...] La pensée économique de Saint-Thomas d'Aquin au Moyen-âge L'Empire romain s'achève à la fin du Ve siècle et la Renaissance débute à la fin du XIVe siècle. Nous avons là une tranche d'histoire de 1000 ans. La période de 500 à 1000 n'a pas été une période brillante pour l'Europe (quasi-inexistence de dirigeants d'envergure, vagues d'invasions successives). Cette période a une tendance au déclin. Il y a eu un phénomène de contraction de notre espace et de notre puissance. C'est à cette période que le pape a réussi à avoir un ascendant sur le pouvoir temporel. [...]
[...] La religion avait divisé la société en deux catégories : l'art majeur (religion, politique, administration) et l'art mineur (eux-mêmes divisés en deux catégories : les arts productifs et les arts de la finance). Il existe deux conséquences à cette prépondérance de la religion sur la société. D'une part nous assistons à une économie de dépense et qui rejette l'argent (pour des raisons morales et religieuses), d'autre part nous pouvons observer l'idée de justice dans l'économie : l'Église s'interroge pour savoir ce qu'est un juste salaire. Deuxièmement, il existe une dépendance vis-à-vis de la noblesse. La noblesse tient les rênes de la société. [...]
[...] Mais pourquoi saint Thomas interdit le prêt à intérêt ? On donne un intérêt parce qu'une personne se prive d'une chose pendant un temps donné. On rémunère donc cette privation. Le problème est que le temps est une création de Dieu et que selon Thomas on ne rémunère pas ce qui est divin. La répercussion de cette pensée a été désastreuse : en économie lorsque l'on ne peut pas faire une opération, faute de moyen, on emprunte. Le crédit apparait alors comme une facilitation et un pont entre aujourd'hui et demain. [...]
[...] S'agissant du prix, ce dernier est juste à partir du moment où les deux parties le trouvent correct. Enfin s'agissant du salaire, selon Saint- Thomas d'Aquin, les travailleurs doivent vivre décemment de leurs efforts. Cependant l'inconvénient de cette pensée thomiste est que le terme « juste » n'est pas spécifiquement défini. Enfin, il convient également de retenir de cette pensée une conception restrictive de l'argent : Saint-Thomas d'Aquin reprend les idées anti- chrématistiques d'Aristote. Il dira « l'argent n'engendre pas l'argent ». [...]
[...] Cette hiérarchisation avait l'avantage d'instaurer un contact social facile dans la société : chez le maitre il y avait sa femme quelques compagnons, quelques apprentis. Toutes ces personnes pouvaient parler à table de problème professionnel de la journée. Les relations sociales étaient donc aisées, il n'y avait pas de barrières entre employeur et employés. II. Une pensée serve de la morale chrétienne. Saint-Thomas d'Aquin nous laisse un ouvrage qui s'intitule « Somme théologique ». La pensée thomiste est serve de la morale chrétienne. [...]
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