Exposé s'appuyant surt un extrait du chapitre VII du Guide du pèlerin (ou Codex Calixtinus ou Liber Sancti Jacobi), pour présenter les descriptions du chemin que donne l'auteur, la description du pèlerinage d'un point de vue religieux et enfin, la défaite de Roncevaux.
[...] D'autres sources (dont le Guide) enterrent Olivier à Belin (dans les Landes). De plus environ guerriers chrétiens sont enterrés au cimetière de Saint-Seurin à Bordeaux et environ sont enterrés à Arles. Parmis eux les 12 pairs de Charlemagne et nombre de princes ou roi des principautés du royaume de Charlemagne. Les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle doivent rendre visite à leur tombeaux, qui ont des vertu thaumaturgiques. La fameuse épée de Roland, la Durendal, fut placée par Charlemagne au dessus de la tombe de Roland. [...]
[...] A la fin du recueil, on peut trouver la lettre du Pseudo Calixte et une bulle attribuée à Innocent II (1130-1143). Il semble que soit à l'instigation du pape Innocent II, que cette œuvre officiellement composée par le pape Calixte II (d'où Pseudo-Calixte) aurait été donné à l'église de Saint-Jacques de Compostelle par Aymery Picaud et Olivier d'Iscan de Vézelay. Cette lettre de Calixte II et cette bulle d'Innocent II seraientt en fait fausses et ajoutées par ces deux derniers personnages pour donner plus d'authenticité à l'oeuvre. [...]
[...] On peut également se demander si aux lignes 26 et 27, lorsque l'auteur nous dit que les basques ont le visage plus blanc que les Navarrais cela réfère à la pureté, figurée par le blanc et à la race blanche occidentale contre les sarrasins ? Les Navarrais semblent être plus critiqués et méprisés que les basques. On peut émettre l'hypothèse que cette critique dénonce le manque de pratique religieuse des navarrais ou leur refus du christianisme. On peut également penser que l'auteur, étant un lettré a pu lire qu'au XIe siècle la Navarre était de lithurgie mozarabe et le pape Grégoire VII (1073-1095), excommunia et attaqua la Navarre pour y introduire la lithurgie romaine. [...]
[...] Le sommet du Port de Cize est présenté par l'auteur comme une sorte d'Olympe ou de mythe. Il le décrit comme un mont remarquable (ligne 1). Il donne à ce lieu un caractère divin et spirituel aux lignes 4 et 5 en disant que ce mont est si haut qu'il paraît toucher le ciel et celui qui en fait l'ascension croit pouvoir, de sa propre main, tâter le ciel Parvenir au sommet apparaît comme une épreuve et un but que l'on atteint après de durs efforts. [...]
[...] De plus Charlemagne développa un esprit de pré-croisade et de conversion des peuples conquits. Dans leur propagande pour la croisade, les clercs font allusion à Charlemagne, le célèbre empereur d'occident et à Roncevaux, grand événement historique, car ils sont connus de tous. Le guerrier : un héros chrétien Le XIIe siècle est également le siècle ou fut rédigée la Chanson de Roland, célèbre poème épique relatant l'épisode de Roncevaux sur un plan légendaire et de fiction. Aux lignes 17/18 et des lignes 20 à 24, l'auteur rappel le souvenir de la célèbre bataille de Roncevaux le 15 août 778 (ou le 16 juin 778 selon le pseudo-Turpin), sous le règne du roi franc Charlemagne. [...]
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