Les heurts entre pouvoirs politique et religieux sont choses courantes au cours de l'Histoire. Le tensions qui régissent le royaume de France et le pouvoir pontifical sont, au début du XIV° siècle, très marquées. La papauté en Avignon est, dans l'histoire de la papauté, une période à part. L'éloignement physique dont elle témoigne la démarque particulièrement. En effet, à la capitale actuelle de l'empire chrétien d'occident, Rome, est alors préférée Avignon. Dans cette étude nous exposerons tout d'abord les raisons de cet exil à Avignon. Ensuite nous travaillerons sur la papauté en Avignon, comme monarchie pontificale. Enfin, nous verrons les résistances qui ont freiné l'expansion formidable de la papauté lors de son séjour à Avignon.
La papauté en Avignon est une période à part dans l'histoire de la papauté :le simple transfert de la curie à Avignon la démarque des autres. Quel est l'originalité et quelles sont les caractéristiques du séjour à Avignon ? Est-elle une réussite ?
[...] Les évêques purent s'abstenir de la visite canonique dans leur diocèse en échange du montant des procurations qu'ils auraient perçues. Mais la plupart des ressources nouvelles provinrent de la politique de centralisation. - Chaque fois que le Saint Père nommait un clerc, ce dernier devait lui payer une taxe. Evêché ou abbaye, l'impôt était lourd. Il comprenait deux types de services : les services communs ou menus Le commun prenait un tiers du revenu aux menses rapportant au moins 100 florins. Le Sacré Collège recevait la moitié de cette somme. [...]
[...] La papauté en Avignon est, dans l'histoire de la papauté, une période à part. L'éloignement physique dont elle témoigne la démarque particulièrement. En effet, à la capitale actuelle de l'empire chrétien d'occident, Rome, est alors préférée Avignon. Dans cette étude nous exposerons tout d'abord les raisons de cet exil à Avignon. Ensuite nous travaillerons sur la papauté en Avignon, comme monarchie pontificale. Enfin, nous verrons les résistances qui ont freiné l'expansion formidable de la papauté lors de son séjour à Avignon. [...]
[...] Ces réquisitoires étaient tissus de mensonges. - En effet, l'intervention des souverains pontifes dans la vie quotidienne des églises locales remonte déjà au XIII° siècle : des bénéficiers avaient été désignés en très grand nombre dans toute la chrétienté. Mais les élections résultaient souvent de marchandages, et entraînaient alors de vives contestations et parfois des luttes armées. Petit à petit, le Saint Siège choisit les pauvres clercs pour leur riche savoir et ne les choisit plus seulement pour leurs origines. [...]
[...] Mais il était aussi devenu plus lourd et il s'empêtrait dans cette situation. Si la centralisation fortifiait les moyens matériels de la papauté, elle suscitait aussi des rancunes dont la masse et la force ne tardèrent pas à lui faire obstacle. III. Les résistances Prélats et penseurs - A l'intérieur du monde clérical, le mécontentement grandit au cours du XIV° siècle. Mais les réactions qu'ils engendraient restaient sans grande gravité. - Les cardinaux étaient les mieux placés pour freiner l'absolutisme pontifical. [...]
[...] De fait la puissance impériale échappait au sacré et se sécularisait. - Entre temps le rêve impérial avait repris corps quelques mois seulement. En 1347, Cola di Rienzo prend le pouvoir à Rome. Il se proposait de ramener l'Empire en Italie, son berceau. Cette entreprise ne dura pas un an. Il fut chassé par les émeutes en Italie, et alla plaider sa cause à Charles IV, qui l'envoya au Pape, qui le laissa retourner en Italie, où le peuple finit par le massacrer. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture