C'est sous Périclès que fut finalement bâti le temple d'Athéna, dont la construction avait déjà été promise vers la fin du VIème siècle, mais remise à plus tard à cause de l'invasion perse. Périclès vécut de 495 à 429, et arriva au pouvoir en 461. Il fut réélu stratège pendant quinze années consécutives. Il s'attacha à la démocratisation de la vie politique, en ouvrant à tous l'accès aux hautes magistratures, en cherchant à améliorer la situation des plus pauvres. Il fit de la Ligue de Délos un empire athénien, dont les ressources lui servirent notamment à financer sa politique de grands travaux. Enfin, Périclès groupa autour de lui un certain nombre de penseurs et d'artistes, tels que le sculpteur Phidias. Le renouveau artistique et culturel, ainsi que l'expansion économique d'Athènes qu'il amène a valu à ce temps le nom de siècle de Périclès.
[...] A l'est, le fronton illustre la naissance d'Athéna, tandis qu'à l'ouest on voit la dispute de l'Attique entre Athéna et Poséidon. C'est à l'extérieur du naos (cf. plan) que se trouve la frise des Panathénées, de style ionique qui, elle, ne représente pas les dieux mais la cité entière. II La frise des Panathénées La fête des Panathénées Sur cette frise est représentée la procession qui avait lieu lors de la fête des Grandes Panathénées. Les Grandes Panathénées étaient des fêtes célébrées tous les quatre ans à Athènes en l'honneur d'Athéna. [...]
[...] Enfin, en 438-437, on inaugure le Parthénon, qu'on appelle alors grand temple (Parthénon étant une appellation datant du IVème siècle). Le Parthénon Le Parthénon inauguré en 438-437 est un temple tout en marbre, périptère (entouré de tout les côtés par une colonnade ; cf. plan) et dorique, d'aspect robuste et sévère, avec des façades de huit colonnes au lieu de six. La colonnade extérieure mesure 69 mètres de long sur 31 mètres de large. Les colonnes ont 10,43 mètres de hauteur, elles sont les plus élancées construites jusqu'alors. [...]
[...] Conclusion La frise des Panathénées, réalisée durant le siècle qu'on appelle siècle de Périclès période prolifique au niveau de l'architecture et de la sculpture, est une nouveauté dans le domaine de la représentation de l'homme ; en effet, il est représenté avec une harmonie, un mouvement d'ensemble, un détail des muscles et des vêtements jusque là réservés aux dieux ou aux héros. C'est une image idéale de l'humanité, commandée par Périclès, conçue avec audace et partiellement exécutée par le sculpteur Phidias. La frise des Panathénées est une image politique de l'Athènes que Périclès cherchait à bâtir, avec tout les habitants, y compris femmes et métèques ; une image glorieuse d'une cité unifiée arrivant presque au niveau des dieux. Bibliographie Périclès et son siècle, François Chatelet, édition Complexe Le siècle de Périclès, Paul Cloché, Que sais-je ? presses universitaires de France, 1949. [...]
[...] Enfin, Périclès groupa autour de lui un certain nombre de penseurs et d'artistes, tels que le sculpteur Phidias. Le renouveau artistique et culturel, ainsi que l'expansion économique d'Athènes qu'il amène a valu à ce temps le nom de siècle de Périclès. I La construction Phidias, sculpteur glorieux mais méconnu Les débuts du sculpteur Phidias, né vers 490, sont assez mal connus. La tradition en fait l'élève d'Hégias. Il aurait également travaillé, avant ou en même temps, dans les ateliers d'un grand peintre, Polygnote de Thasos. [...]
[...] C'est une scène purement humaine, l'image d'une cité unie, et de tout les habitants, y compris les femmes et les métèques. Les cavaliers représentent la cité en armes, les femmes la cité dans son devenir, puisqu'elles représentent la fécondité. Enfin, les métèques se voient donner une marque de reconnaissance et d'intégration. Cette représentation est audacieuse de la part de Phidias. En effet, la cité est représentée dans un jour de fête, mais les hommes ne sont pas complètement distingués des dieux. [...]
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