L'Occident du XIIe siècle est marqué par une soif de savoir qui s'exprime par la réflexion spirituelle des moines, l'essor des écoles urbaines qui souhaitent retourner dans la voie des Pairs de l'Église Romaine et qui traduisent une sorte d'ambition intellectuelle, de fascination dans la réflexion que l'on rencontre, par exemple, à Paris chez Pierre Abelard. Également au coeur de cette activité intellectuelle intense, la volonté de classer, de dominer les savoirs à travers les classements et donc de prendre une vue d'ensemble, une vue synthétique : comme Pierre Lombard qui essaye d'organiser tout le savoir philosophique de son temps dans ses Sentences. Mais aussi de la part de tout ce milieu, on a la volonté de découvrir les savoirs extérieurs et puis de les traduire. Cette soif touche plutôt le versant méditerranéen de l'Europe, au contact le plus immédiat avec le monde grec et arabe d'où peuvent provenir au yeux des latins cette ouverture culturelle dont ils ont soif. Mais découvrir des savoirs nouveaux impose d'abord de pratiquer des traductions (...)
[...] Ces traductions, ces inovation culturelles impliquent des synthèses . [...]
[...] On découvre et on traduit des connaissances comme les "tables astronomiques" qui donnent le mouvement des planètes sous forme de calendrier et qui mettent en évidence les phénomènes de conjonctions ou d'éloignements des planètes et qui vont être la base de l'astrologie à partir du XIIIe siècle, et des prédictions. C'est donc du savoir antique que ce constitue l'astrologie. Les traités d'aritmétiques vont donner lieux aux chiffres arabes. L'occident découvre les chiffres arabes au XIIe siècle alors que la pratique des mathématiques reposait sur les chiffres romains. Les chiffres arabes font découvrir l'existence du zéro qui n'existe pas dans la numérotation arabe, c'est un évènement novateur dans la réflexion aritmétique. [...]
[...] Origines et fondements des savoirs secrets au XIIe siècle. L'Occident du XIIe siècle est marqué par une soif de savoir qui s'exprime par la reflexion spirituelle des moines, l'essor des écoles urbaines qui souhaitent retourner dans la voie des Pairs de l'Eglise Romaine et qui traduisent une sorte d'ambition intellectuelle, de fascination dans la refléxion que l'on rencontre, par exemple, à Paris chez Pierre Abelard. Egalement au coeur de cette activité intellectuelle intense, la volonté de classer, de dominer les savoirs à travers les classements et donc de prendre une vue d'ensemble, une vue synthétique : comme Pierre Lombard qui essaye d'organiser tout le savoir philosophique de son temps dans ses Sentences. [...]
[...] C'est au contraire avec l'encouragement de ces autorités que se fait ces traductions, autorités politiques comme la cour d'un prince et en particulier la cour des princes normands Roger II (1095- 1154) et Guillaume Ier (1154-1166) qui est un foyer de traduction dont de nombreuses sont demandées par le roi. Elles font alors partie d'une culture de cour. C'est aussi le cas des évèques, initiateurs de traductions en Italie mais aussi en Espagne : comme les archevêques de Tolède, d'origines françaises, Raymond de Sauvetât et Jean de Castelmoreau qui ont animé un mouvement de traduction. Les principaux foyers de traductions sont donc l'Espagne et l'Italie dont la situation culturelle est particulièrement favorable du fait que ces deux pays regroupent des gens nombreux, d'orgines culturelles différentes, et qui se cotoient. [...]
[...] Il n'y a pas dans l'homme ce que les platoniciens appellent l'ame, mais de la matière et de la forme. Cette conception implique une reflexion abstraite et un raisonnement abstrait et c'est la possibilité de ce raisonnnement qui est au coeur de la reflexion La conception latine du XIIe siècle La nature, le corps, la santé, l'anatomie, une attention plus grande au corps. Un attrait aussi pour une reflexion technique sur les métaux, le domaine artisanal, de la nature qui correspond à un essor économique. [...]
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