Les premières expériences cénobitiques apparaissent dans le désert égyptien où des groupes d'hommes se rassemblent dans un contexte religieux pour s'approcher de Dieu. Il s'agit là de mettre toute sa vie en adéquation avec le monde spirituel et de mettre complètement de côté tous les aspects temporels de la vie, d'où une vie extrêmement dure.
C'est au premier siècle après J-C que la vie monacale se développe en Occident par le biais de certains Chrétiens qui s'imposent l'austérité à travers la charité, l'humilité et la mortification. Tout un idéal de renoncement pour une plénitude de l'adoration de Dieu et la demande du pardon pour son peuple anime le monde du monachisme (...)
[...] Les bénédictins, un ordre monastique majeur au Moyen-Âge Saint Benoît à l'origine de cette exceptionnelle réussite Les débuts des bénédictins sont difficiles et la personnalité du fondateur Saint-Benoît est extrêmement flou dû à une absence conséquente de sources. Le peu d'informations nous viennent d'un ouvrage papal à savoir le livre II des Dialogues rédigé par le Saint-Père Grégoire le Grand. L'objectif de l'écrit est de mettre en avant la sainteté du personnage en utilisant quatre témoignages de moines proches de Saint-Benoît ayant partagé sa vie. [...]
[...] C'est à ce titre que Cluny devient le réseau monastique le plus important du Moyen-Âge. Tout commence en septembre 909 avec Guillaume le Pieux, duc d'Aquitaine et comte de Mâcon qui offre son domaine de Cluny pour la fondation d'un monastère bénédictin. Une charte est ainsi établie pour la donation envers l'Eglise romaine protégeant le domaine de toutes actions extérieures et conservant de cette manière son patrimoine. Le monastère fait parti du domaine éminent de saint Pierre, Guillaume voulant éviter tout dominium laïc. [...]
[...] Au dehors des frontières, on retrouve les cisterciens en Angleterre, en terres germaniques, en Scandinavie, en Europe centrale et orientale, en Italie et en Espagne. L'ordre en expansion doit s'adapter à celle-ci tout en respectant la charte primitive, c'est pourquoi le système est fédératif, chaque abbaye est indépendante mais s'engage au respect de la charte. Les activités et les limites cisterciennes Cîteaux a influé le monde monastique du XIIe siècle selon deux modes différents, à commencer de manière indirecte et aussi par de grandes entreprises ecclésiastiques. [...]
[...] La règle est aussi précise concernant les qualités que l'abbé doit avoir, comme le discernement, l'habileté, l'esprit pratique et surtout la prudence. Il a autorité sur les moines, ceux-ci étant ses fils spirituels, et doit veiller au bon esprit d'entente entre tous. Pour les affaires importantes ou non, il doit tenir compte des avis de la communauté et est assisté par un prieur. La règle a pour but d'établir des vertus bénédictines, la première étant l'obéissance régissant le lien entre l'abbé et ses moines retirant toute volonté propre aux moines qui l'acceptent. [...]
[...] (Le réseau clunisien dans la France médiévale) Dans chacun des monastères du réseau s'établit une vie semblable pour les moines à la fin du XIe siècle. Composé d'une abbatiale jouxtée par un cloître formant le cœur du monastère, celui-ci est organisé autour de la salle capitulaire, du réfectoire, de la cuisine, du chauffoir, du dortoir et des ateliers pour la vie quotidienne. Des bâtiments se trouvent aussi à l'écart comme celui des novices, des granges, un pressoir et autres bâtiments agricoles, le tout enfermé par un haut mur. [...]
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