Du début du VIIIème siècle à la fin du XVème siècle, une partie de la péninsule ibérique devint et resta musulmane. Dans ce
territoire aux langues et aux cultures nouvelles, la chrétienté apparaissait comme une petite minorité survivante et dérisoire
jusqu'au 11ème siècle. C'est précisément à partir du XIème siècle que l'on assiste à une volonté féroce des Chrétiens de récupérer
leurs terres (en Espagne comme ailleurs), et que l'on assiste aux tout premiers succès de la Reconquista. Mais il faudra attendre
réellement le deuxième quart du XIIIème siècle pour voir s'effondrer une grande partie du géant musulman, face à ses ennemis
chrétiens toujours plus féroces : les royaumes de Castille, d'Aragon et du Portugal.
[...] De ce fait, il s'oppose une fois de plus aux Almoravides et à leur idée rigoriste et minimaliste de l'art et de l'architecture. Le but de ces travaux, qui rapidement s'étalent à tout l'empire almohade, est avant tout un but politique : ils doivent exalter la puissance de cet empire nouveau et glorieux. Témoin de cet aspect glorieux : la mosquée Source : Pierre GUICHARD, Al-Andalus, ed. Perrin, coll. Hachette Littératures Illustrations : Encyclopédie libre en ligne Wikipédia Site d'échange franco-marocain de l'académie d'Amiens 7 Hasan de Rabat qui, si elle avait été achevée, aurait constitué le plus grand édifice religieux du monde musulman. [...]
[...] C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase : les habitants d'Andalus se soulèvent contre le pouvoir almohade. C'est la période des troisièmes taifas durant laquelle le pouvoir est remis à des chefs locaux. Le calife Abû l-‘Ulâ Idrîs al-Mamûn, par calcul politique probablement, renie alors sa religion almohade en supprimant notamment certains usages religieux. Cela déplaît très fortement aux cheiks almohades (dont beaucoup ont été massacrés pour avoir soutenu le rival d'al-Mamûn), qui déclenchent alors une gigantesque révolte en Ifriqîya. [...]
[...] Perrin, coll. Hachette Littératures Illustrations : Encyclopédie libre en ligne Wikipédia Site d'échange franco-marocain de l'académie d'Amiens 928). Sur le plan extérieur et frontalier, Abd al-Rahmân III remporta également de francs succès (bien qu'inégaux) : en 920 et 924, des campagnes sont menées contre la Navarre et sa capitale Pampelune, qui est assiégée et dévastée. Outre cette reprise du djihâd contre les Chrétiens du Nord, le nouvel émir dut également faire face à la menace fatimide chiite installée au Maghreb. [...]
[...] Perrin, coll. [...]
[...] En outre, les Chrétiens remportent de grands succès en 1236 et 1238 en prenant aux Almohades les villes de Cordoue et de Valence, grignotant petit à petit la péninsule ibérique et ses taifas vers le sud. L'empire almohade, tiraillé entre menaces extérieures et révoltes intérieures, n'est plus que l'ombre de lui-même en 1238. Source : Pierre GUICHARD, Al-Andalus, ed. Perrin, coll. Hachette Littératures Illustrations : Encyclopédie libre en ligne Wikipédia Site d'échange franco-marocain de l'académie d'Amiens L'essor de nouvelles dynastie (dès 1228) Dans cette confusion totale, l'empire almohade, jadis vaste et puissant, s'est petit à petit désagrégé et s'est divisé inexorablement et lentement. [...]
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