Musulmans, Sicile, XI, ème, siècle
voyageur Ibn Hawqal, marchand de Bagdad qui a visité la Sicile dans les années 970 et a vécu quelque temps à Palerme, il a consacré une partie de son œuvre à la description de l'île.
Palerme fut pour Ibn Jubayr une véritable découverte. C'est lors de son retour de pélerinage à la Mecque que l'auteur, après avoir traversé l'Irak, la Syrie, la Terre Sainte, arriva en Sicile. Ibn Jubayr met en avant trois choses qu'il remarque tout de suite et qui l'interpellent. A son arrivée, la première chose qu'il a remarquée était la beauté de la ville, en effet, on le voit dès la première ligne du texte : "La plus belle des cités de la Sicile..". Il remarque très vite également l'attitude du roi ( Guillaume II le bon) qu'il qualifie d'extraordinaire: "L"attitude du roi est vraiment extraordinaire. Il a une conduite parfaite envers les Musulmans". L'utilisation tu terme extraordinaire, nous montre à quel point Ibn Jubayr est fasciné par la tolérance envers les Musulmans de ce roi qui gouverne dans un pays chrétien, il remarque également la totale confiance de Guillaume II le Bon envers les Musulmans, à tel point qu'il n'hésite pas à choisir parmis eux, des officiers: "...il leur confie des emplois, il choisit parmi eux des officiers...". Enfin, le troisième élément que l'auteur évoque dès le début de cet extrait, concerne la fonction importante des Musulmans au sein de la communauté, mais surtout, au sein de la cour royale. Certains Musulmans font même partie du gouvernement: "...il y a un grand nombre qui sont les hommes de son gouvernement".Après la lecture des première lignes, il semble que l'auteur éprouve une réelle admiration vis à vis du roi.
[...] Cet entretien nous montre la réalité de la vie des Musulmans selon Abu I Qasim Ibn Hammud. Il rapporte que la vie des Musulmans est très dure, à tel point, que selon lui, la vie d'un esclave lui apporterait plus de liberté, il confie en effet son désir de devenir esclave ce qui lui permettrait d'aller dans un pays musulman. Il semble donc qu'Abu I Qasim Ibn Hammud pense qu'il est mieux d'être esclave dans un pays musulman qu'être libre dans un pays chrétien. [...]
[...] Là encore, en mentionnant cette autorisation d'enseignement de la religion musulmane donnée par Guillaume II, l'auteur indique que l'attitude du roi va au delà de la tolérance, puisque non seulement il permet la pratique de la religion musulmane, mais encore il facilite sa propagation. II/ Bouleversement de la situation des Musulmans en Sicile: La Sicile et la religion: La Sicile est un pays devenu chrétien depuis sa conquête par les Normands au XI ème siècle, ils l'ont conquise entre 1060 et 1090. [...]
[...] Il semble être au dessus de la religion. Il faut cependant avoir toujours en mémoire qu'il est musulman et musulman très pratiquant puisqu'il n'a pas hésité à effectuer le pélerinage à la Mecque. Il appârait surtout comme quelqu'un qui va soutenir ceux qui souffrent et ce, quelle que soit leur religion. Toutefois, on constate que la position de l'auteur est assez ambigüe ou plutot qu'elle évolue en fonction de ses découvertes de voyages. En effet, on remarque que dans la première partie du texte, Ibn Jubayr semble assez content de ce qu'il voit et mécontent dans la deuxième partie du texte. [...]
[...] Les Musulmans ont également leur propre cadi ( qui est un juge musulman) donc, leur propre justice. De plus, on peut remarquer que les Chrétiennes de Palerme s'appropient les parures, les vétements des musulmanes afin d'aller à l'Eglise , " . la parure des chrétiennes est celle des femmes des Musulmans . elles se pavanent en se rendant à leurs églises . "il y a une utilisation des richesses musulmane au profit des Chrétiennes. Nous pouvons nous apercevoir maintenant que la liberté des Musulmans que décrivait dans les premières lignes de son texte l'auteur semble encadrée, voir limitée. [...]
[...] C'est ce pays qui est évoqué dans cet extrait. Grâce à ce texte, on sait que l'auteur a visité deux villes qui sont Palerme et Trapani. Ce texte est très intéressant car il nous permet de découvrir la vie des Musulmans dans un pays purement chrétien. Nous pouvons remarquer dans ce texte, l'utilisation à plusieurs reprises du pronom "nous", présent dans la deuxième partie du texte. Les sources ne nous permettent pas de dire qui est ce "nous" auquel fait allusion l'auteur, si il s'agit d'une autre personne ou si c'est une façon qu'à l'auteur de s'exprimer, de se désigner. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture